Pages choisies des grands écrivains |
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... vivandière , la pria de se payer . « C'est pitié de le voir ! s'écria cette femme ; le pauvre petit ne sait pas seulement dépenser son argent ! Tu mériterais bien qu'après avoir empoigné ton napoléon je fisse prendre son grand trot à ...
... vivandière , la pria de se payer . « C'est pitié de le voir ! s'écria cette femme ; le pauvre petit ne sait pas seulement dépenser son argent ! Tu mériterais bien qu'après avoir empoigné ton napoléon je fisse prendre son grand trot à ...
Page 251
... vivandière en donnant un coup de fouet à son petit cheval qui semblait tout animé par le feu . La cantinière tourna à droite et prit un chemin de traverse au milieu des prairies ; il y avait un pied de boue ; la petite charrette fut sur ...
... vivandière en donnant un coup de fouet à son petit cheval qui semblait tout animé par le feu . La cantinière tourna à droite et prit un chemin de traverse au milieu des prairies ; il y avait un pied de boue ; la petite charrette fut sur ...
Page 252
... vivandière va me croire un lâche , se disait - il avec amertume . Mais il sentait l'impossibilité de faire un mouvement : il serait tombé . Ce moment fut affreux ; Fabrice fut sur le point de se trouver mal tout à fait . La vivandière s ...
... vivandière va me croire un lâche , se disait - il avec amertume . Mais il sentait l'impossibilité de faire un mouvement : il serait tombé . Ce moment fut affreux ; Fabrice fut sur le point de se trouver mal tout à fait . La vivandière s ...
Page 253
... vivandière . Le bruit du canon redou- blait et semblait s'approcher . Les coups commençaient à former comme une basse continue ; un coup n'était séparé du coup voisin par aucun intervalle , et sur cette basse continue , qui rappelait le ...
... vivandière . Le bruit du canon redou- blait et semblait s'approcher . Les coups commençaient à former comme une basse continue ; un coup n'était séparé du coup voisin par aucun intervalle , et sur cette basse continue , qui rappelait le ...
Page 254
... vivandière détachait le petit porte - manteau qui était sur la rosse . « Aidez - moi donc , vous autres ! dit - elle aux soldats : c'est comme cela que vous laissez travailler une dame ! 254 PAGES CHOISIES DE STENDHAL.
... vivandière détachait le petit porte - manteau qui était sur la rosse . « Aidez - moi donc , vous autres ! dit - elle aux soldats : c'est comme cela que vous laissez travailler une dame ! 254 PAGES CHOISIES DE STENDHAL.
Common terms and phrases
admiration âme arriva assez bataille beau Beaucaire beauté Beyle bientôt bonheur bonne c'était cantinière caporal cent charme Chélan cheval CHOISIES DE STENDHAL chose cœur comte Mosca Corrège coup dire dit-il Dongo donner duchesse enfin étonné eût Fabrice faisait femme Florence François Ier fusil galop général gens Giotto héros heures huit hussards idée instant Italie italien j'ai jamais jeune homme jolie jours Jules Julien Sorel l'air l'amour l'escorte l'esprit l'évêque lord Byron Louis XIV malheur maréchal des logis Mathilde ment Michel-Ange milieu mille Mme de Rênal Mme de Staël Mole monde monsieur n'avait Naples Napoléon Note de B PAGES CHOISIES palazzo Vecchio parler passer passion paysan peine peinture pensée petit petite plaisir porte premier presque prince raison Raphaël regard Rènal reste ridicule rien roman Rome Rossini route s'écria sabre semble sensations sentiment serait seul siècle soir soldats songer Souvenirs d'égotisme souvent tion trouva Valenod Verrières vivandière Voilà yeux
Popular passages
Page xx - Le romanticisme est l'art de présenter aux [peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.
Page 190 - Enfin, malgré son âge, celui-ci sauta lestement sur l'arbre soumis à l'action de la scie, et de là sur la poutre transversale qui soutenait le toit. Un coup violent fit voler dans le ruisseau le livre que tenait Julien ; un second coup aussi violent, donné sur la tête, en forme de calotte, lui fit perdre l'équilibre.
Page 193 - Napoléon ; il annonça le projet de se faire prêtre, et on le vit constamment dans la scierie de son père, occupé à apprendre par cœur une bible latine que le curé lui avait prêtée. Ce bon vieillard, émerveillé de ses progrès, passait des soirées entières à lui enseigner la théologie. Julien ne faisait paraître devant lui que des sentiments pieux.
Page 7 - Cet âge, que la voix de tous dit être celle des vrais plaisirs de la vie, grâce à mon père n'a été pour moi qu'une suite de douleurs amères et de dégoûts. Deux diables étaient déchaînés contre ma pauvre enfance, ma tante Séraphie et mon père qui dès 1791 devint son esclave.
Page 152 - En composant la Chartreuse, pour prendre le ton, je lisais chaque matin deux ou trois pages du Code civil, afin d'être toujours naturel ; je ne veux pas, par des moyens factices, fasciner l'âme du lecteur. Ce pauvre lecteur laisse passer les mots ambitieux, par exemple, le vent qui déracine les vagues ; mais ils lui reviennent après l'instant de l'émotion.
Page 195 - Mme de Rénal resta interdite, ils étaient fort près l'un de l'autre à se regarder. Julien n'avait jamais vu un être aussi bien vêtu et surtout une femme avec un teint si éblouissant, lui parler d'un air doux.
Page 51 - J'étais déjà dans une sorte d'extase, par l'idée d'être à Florence, et le voisinage des grands hommes dont je venais de voir les tombeaux. Absorbé dans la contemplation de la beauté sublime, je la voyais de près, je la touchais pour ainsi dire. J'étais arrivé à ce point d'émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les beauxarts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j'avais un battement de cœur, ce qu'on appelle des nerfs à Berlin ; la vie était...
Page 2 - Je me suis assis sur les marches de San Pietro et là j'ai rêvé une heure ou deux à cette idée. Je vais avoir cinquante ans, il serait bien temps de me connaître. Qu'ai-je été, que suis-je, en vérité je serais bien embarrassé de le dire.
Page 1 - Je me trouvais ce matin, 16 octobre 1832, à San Pietro in Montorio, sur le mont Janicule, à Rome, il faisait un soleil magnifique. Un léger vent de sirocco à peine sensible faisait flotter quelques petits nuages blancs au-dessus du mont Albano, une chaleur délicieuse régnait dans l'air, j'étais heureux de vivre.
Page 266 - Il ne pouvait se consoler de tant d'infamie, et, le dos appuyé contre un saule, il se mit à pleurer à chaudes larmes. Il défaisait un à un tous ses beaux rêves d'amitié chevaleresque et sublime, comme celle des héros de la Jérusalem délivrée.