Contes moraux, Volume 2chez Louis Chambrau, imprimeur-libraire, 1763 - 487 pages |
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Page 22
... jeunesse de Fonrofe fe flétrir comme une fleur . Le cha- grin qui le confumoit l'affligeoit elle - même d'autant plus vivement , que la caufe lui en étoit inconnue . Elle étoit bien éloignée de foupçonner qu'elle en fût l'objet ...
... jeunesse de Fonrofe fe flétrir comme une fleur . Le cha- grin qui le confumoit l'affligeoit elle - même d'autant plus vivement , que la caufe lui en étoit inconnue . Elle étoit bien éloignée de foupçonner qu'elle en fût l'objet ...
Page 23
... jeunesse ne vous a pas inf- piré pour moi du mépris , fi l'amitié la plus pure & la plus tendre vous eft chere ; enfin fi vous ne voulez pas me rendre plus malheu- reufe que je ne l'étois avant de vous avoir connu confiez - moi la caufe ...
... jeunesse ne vous a pas inf- piré pour moi du mépris , fi l'amitié la plus pure & la plus tendre vous eft chere ; enfin fi vous ne voulez pas me rendre plus malheu- reufe que je ne l'étois avant de vous avoir connu confiez - moi la caufe ...
Page 53
... jeunesse & de l'amour . Un caprice ingénieux femble avoir deffiné les jardins que ces ondes arrofent . Toutes les parties de ce riant tableau font d'accord fans monotomie , la symmétrie même en eft piquan- te , la vue s'y promene fans ...
... jeunesse & de l'amour . Un caprice ingénieux femble avoir deffiné les jardins que ces ondes arrofent . Toutes les parties de ce riant tableau font d'accord fans monotomie , la symmétrie même en eft piquan- te , la vue s'y promene fans ...
Page 79
... jeunesse qui m'effraie en me cherchant des yeux ! Leur air meurtrier m'épouvante . Agatis eft vaillant , mais il n'a rien de féroce ; même fous les armes , on voit en lui je ne fçais quoi d'attendriffant . Il fera des prodiges de valeur ...
... jeunesse qui m'effraie en me cherchant des yeux ! Leur air meurtrier m'épouvante . Agatis eft vaillant , mais il n'a rien de féroce ; même fous les armes , on voit en lui je ne fçais quoi d'attendriffant . Il fera des prodiges de valeur ...
Page 80
... jeunesse Samnite ! Oh ! brave tant qu'il vous plaira ; ce n'eft pas - là ce qui m'inquiete . Qu'on nous donne occafion de mériter Céphalide , vous en- tendrez parler de moi . Télefpon qui jufqu'alors s'étoit plu à l'aiguillonner , ne ...
... jeunesse Samnite ! Oh ! brave tant qu'il vous plaira ; ce n'eft pas - là ce qui m'inquiete . Qu'on nous donne occafion de mériter Céphalide , vous en- tendrez parler de moi . Télefpon qui jufqu'alors s'étoit plu à l'aiguillonner , ne ...
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Common terms and phrases
Adélaïde affez Agathe Agatis aifé aime ainfi amour Angélique Annete auffi avoient avoit befoin Blamzé Burrhus c'eft c'eſt caufe ceffe Célicour cher chofe choifir ciel Clairfons cœur confolation Connoiffeur crime defirs devoir diffimuler difoit difoit-il dit-il Dorimon efprit eft-ce eft-il enfant eſt étoient étoit fage faifir fans doute fçais fçait fçavoir fcene fecret felon femble femme fenfible fens fentiment feroit feul fexe filence fille fimple Fintac fociété foible foient foin foit fon ame fon pere Fonrofe font fous fouvent fpectacle fuis goût grace honnête imbé intéreffant j'ai jeune homme jeuneffe l'ame l'amour l'amour tel laiffer Lifere loix Lubin Lucile Madame Mifanthrope modeftie mœurs Moliere monde Monfieur n'avoit n'eft n'eſt n'étoit paffé paffions penfe perfonnage perfonne plaifir plaifirs Poëte prefente pudeur raifon refpect refte reux ridicule rien Rouf Rouffeau Rouſſeau s'il Samnites tendre théâtre vertu vertueux vice voilà Volny yeux Zaïre
Popular passages
Page 158 - Au fond, quand un homme est allé admirer de belles actions dans des fables, et pleurer des malheurs imaginaires, qu'at-on encore à exiger de lui ? N'est-il pas content de luimême ? Ne s'applaudit-il pas de sa belle âme ? Ne s'est-il pas acquitté de tout ce qu'il doit à la vertu par l'hommage qu'il vient de lui rendre ? Que voudrait-on qu'il fît de plus ? Qu'il la pratiquât lui-même ? Il n'a point de rôle à jouer : il n'est pas comédien.
Page 170 - L'illusion n'y seroit pas, si l'imitation n'étoit pas vraie. Quand est-ce, en effet, que cesse l'illusion? Dès qu'il échappe au poëte ou à l'acteur quelque trait qui n'est pas dans la nature , c'est-à-dire quelque trait qui contredit ou qui force le caractère. Ainsi le plaisir que nous fait la bonne comédie dépend de la vérité des peintures; et son utilité est fondée sur le mépris qu'elle attache au vice , et sur la répugnance qu'a le vicieux à se voir en butte au mépris. Si le bien...
Page 165 - Celui-ci s'endurcit contre les cris de la nature; celui-là foule aux pieds tous les droits de l'humanité. Il n'ya pas un méchant au théâtre qui , dans l'intimité d'une confidence , ou dans quelque monologue , ne se trahisse , ne s'accuse , ne se présente aux spectateurs sous l'aspect le plus odieux; et les auteurs ont porté cette attention au point de sacrifier souvent la vraisemblance à l'utilité morale.
Page 221 - Prenez un jeune débauché au dénoûment de l'Enfant prodigue ; s'il est attendri , s'il a versé des larmes , il est vertueux , au moins dans ce moment. Il a partagé les regrets , la honte , les remords de son semblable ; il a goûté avec lui le plaisir de détester, aux pieds d'une femme honnête , sensible et généreuse, le crime de l'avoir trahie.
Page 203 - Genève qu'il serait indifférent d'être peuplée d'hommes ou de femmes. Qu'une république entourée de républiques rivales et toujours prêtes à l'accabler , s'exerce sans relâche à défendre sa liberté menacée ; qu'elle renonce à tous les arts, pour ne s'occuper que de l'art de combattre; qu'elle endurcisse, par une discipline austère, les mœurs de ses citoyens, dont elle se fait un rempart; c'est une nécessité...
Page 200 - Les femmes ont-elles les organes moins délicats que nous, le coup d'œil ou l'oreille moins juste, le sentiment en général plus lent ou plus confus? Est-ce l'exercice et l'étude qui leur manquent? Il s'ensuit que nous avons sur elles , à cet égard , l'avantage de l'éducation; mais si M. Rousseau...
Page 191 - ... agitée entre la crainte et la pitié , sera donc ce qu'il lui plaira. Mais si l'amour y est peint comme il doit l'être, terrible et funeste dans ses excès, respectable et touchant dans ce qu'il a d'honnête, de vertueux, d'héroïque, ce tableau de l'amour sera une leçon morale...
Page 166 - ... que trop aisé d'être moins froid et plus pressant. On a vu comment M. Rousseau s'y est pris pour nous prouver que la tragédie allume en nous les mêmes passions dont elle prétend inspirer la crainte , et qu'elle nous conduit aux crimes dont elle veut nous éloigner. Les mœurs de la comédie lui semblent encore plus dangereuses, en ce qu'elles ont avec les nôtres un rapport plus immédiat. « Tout en est mauvais et pernicieux . tout tire à conséquence...
Page 180 - C'est au peuple qu'il faut apprendre à se défier du charlatan. Voilà, selon moi, tout l'art de Molière , et je ne conçois rien de plus utile aux mœurs. « Mais , reprend M. Rousseau , voulant exposer à la risée publique tous les défauts opposés aux qualités de l'homme aimable , de l'homme...
Page 172 - ... la vertu. De toutes les combinaisons possibles dans le mélange et le contraste des mœurs, Molière s'est donc attaché à la seule qui soit utile. Il a pris des gens de bien...