Oeuvres complètes: Mélanges. 10Verdière, 1819 - 640 pages |
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Page 16
... jeune homme , à qui le ciel n'avait donné que des talents ; que dis - je ? à qui le ciel avait vendu si cher ces talents de l'esprit , ces facultés de l'ame , cette organisation délicate , à laquelle il devait peut - être et la vivacité ...
... jeune homme , à qui le ciel n'avait donné que des talents ; que dis - je ? à qui le ciel avait vendu si cher ces talents de l'esprit , ces facultés de l'ame , cette organisation délicate , à laquelle il devait peut - être et la vivacité ...
Page 17
... jeune homme vienne expirer , en vous tendant les bras , sur le seuil de ce sanctuaire , sans que l'impi- toyable mort lui permette d'y pénétrer , c'est un malheur d'autant plus cruel qu'il était encore sans exemple . Nous l'avions prévu ...
... jeune homme vienne expirer , en vous tendant les bras , sur le seuil de ce sanctuaire , sans que l'impi- toyable mort lui permette d'y pénétrer , c'est un malheur d'autant plus cruel qu'il était encore sans exemple . Nous l'avions prévu ...
Page 31
... jeune homme , qui , jeté dans la foule dès sa nais- sance , sans autre asyle que le sein d'une femme obscure et sensible , sans autre soutien que la force de son ame et de son génie , sait ennoblir son infortune , se voit , sans aigreur ...
... jeune homme , qui , jeté dans la foule dès sa nais- sance , sans autre asyle que le sein d'une femme obscure et sensible , sans autre soutien que la force de son ame et de son génie , sait ennoblir son infortune , se voit , sans aigreur ...
Page 34
... jeune homme , qui annonçait des talents , vint lui exposer sa situation ; il de- venait , dès ce moment , son ami , son frère , son père : il l'accueillait , le recommandait , s'occupait de lui sans relâche ; son image le poursuivait ...
... jeune homme , qui annonçait des talents , vint lui exposer sa situation ; il de- venait , dès ce moment , son ami , son frère , son père : il l'accueillait , le recommandait , s'occupait de lui sans relâche ; son image le poursuivait ...
Page 41
... jeune roi , déja connu pour vou- loir le bien et pour s'en occuper sans cesse , reçu par - tout comme l'objet de l'espérance de ses peu- ples ; on le suit des yeux sur sa route ; dans les villes , dans les campagnes , on l'entend louer et.
... jeune roi , déja connu pour vou- loir le bien et pour s'en occuper sans cesse , reçu par - tout comme l'objet de l'espérance de ses peu- ples ; on le suit des yeux sur sa route ; dans les villes , dans les campagnes , on l'entend louer et.
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Common terms and phrases
aime Alceste amour assez asyle beau beauté Bélinde besoin bonheur bonté brillant Britannicus Burrhus carac caractère chant charme ciel clusif cœur courage crainte crime d'Alembert déja dieu dieux digne doit donner douce douleur doux éloquent Énée enfants esclaves esprits Est-ce eût faible faiblesse femmes force génie gloire Gluck goût héros heureux Homère hommes honnête jamais juste l'ame l'amour l'art l'avare l'éloquence l'État l'homme l'innocence l'opinion l'orgueil laisse langue liberté lois lui-même Lycurgue main malheur Marmontel maux Mélanges ment Mérope Mirine misanthrope mœurs Molière monde morale nature naturel Oronte par-tout passions peint penser peuple plaire plaisir plaisirs pleurs poésie poëte pudeur qu'un raison rendre reux ridicule rien rois roman Rousseau s'il sage scène sensible sentiment serait seul siècle société soin Sparte spectacle sur-tout sylphe talents Tartuffe tendre théâtre timide tion tours secrets turel tyrans vérité vertu vertueux vice Voilà voit voix Voltaire Xénophon yeux Zaïre
Popular passages
Page 168 - Son plus grand soin est de tourner la bonté et la simplicité en ridicule, et de mettre la ruse et le mensonge du parti pour lequel on prend intérêt...
Page 317 - Je voudrais qu'à cet âge On sortit de la vie ainsi que d'un banquet, Remerciant son hôte, et qu'on fit son paquet...
Page 324 - ... trouver dans le monde des conservateurs bien zélés. Mais -en négligeant des richesses qui leur étaient inutiles, la cour et le monde faisaient-ils une loi de les abandonner comme eux ? Et ceux à qui toutes les couleurs, toutes les nuances de la langue étaient si précieuses, n'auraient-ils pas été au moins bien excusables de ne pas les laisser périr? La langue usuelle se trouve riche , parce qu'elle fournit abondamment au commerce intérieur de la société ; mais la langue écrite ne...
Page 184 - Ce Philinte est le sage de la pièce ; un de ces honnêtes gens du grand monde, dont les maximes ressemblent beaucoup à celles des fripons ; de ces gens si doux, si modérés, qui trouvent toujours que tout va bien, parce qu'ils ont intérêt que rien n'aille mieux ; qui sont toujours...
Page 176 - C'est un grand vice d'être avare et de prêter à usure; mais n'en est-ce pas un plus grand encore à un fils de voler son père, de lui manquer de respect, de lui faire mille insultants reproches et, quand ce père irrité lui donne sa malédiction, de répondre d'un air goguenard qu'il n'a que faire de ses dons...
Page 172 - Quel est le plus criminel d'un paysan assez fou pour épouser une demoiselle, ou d'une femme qui cherche à déshonorer son époux? Que penser d'une pièce où le parterre applaudit à l'infidélité, au mensonge, à l'impudence de celle-ci, et rit de la bêtise du manant puni?
Page 131 - Celui qui a regardé les belles-lettres comme une cause de corruption des mœurs; celui qui, pour notre bien, eût voulu nous mener paître, n'a pas dû approuver qu'on envoyât ses concitoyens à une école de politesse et de goût : mais sans nous prévenir contre ses principes; discutons-les de bonne foi.
Page 15 - L'homme de lettres que vous remplacez , pacifique, indulgent, modeste, ou du moins attentif à ne pas rendre pénible aux autres l'opinion qu'il avait de lui-même , s'était annoncé par des talents heureux qui, sans trop alarmer l'envie , gagnaient l'estime, et quelquefois dérobaient l'admiration. Un goût pur , un esprit facile , un naturel ingénieux, faisaient de lui un écrivain charmant. Une santé languissante annonçait le peu de durée de...
Page 185 - ... qui trouvent toujours que tout va bien, parce qu'ils ont intérêt que rien n'aille mieux ; qui sont toujours contents de tout le monde, parce qu'ils ne se soucient de personne; qui, autour d'une bonne table, soutiennent qu'il n'est pas vrai que le peuple ait faim; qui, le gousset bien garni, trouvent fort mauvais qu'on déclame en faveur des pauvres...
Page 153 - Au fond, quand un homme est allé admirer de belles actions dans des fables, et pleurer des malheurs imaginaires, qu'at-on encore à exiger de lui ? N'est-il pas content de luimême ? Ne s'applaudit-il pas de sa belle âme ? Ne s'est-il pas acquitté de tout ce qu'il doit à la vertu par l'hommage qu'il vient de lui rendre...