Du rivage de Vaucluse « O toi, qui plains le délire En répondant à mes plaintes, Quels sont les vœux et les craintes Dites-lui que de ses charmes Dites-lui que son image Jurez-lui qu'en vain les grâces Viendraient pour me consoler, Insensible à tout loin d'elle, Est le seul bien qui me suit. Mais si Laure m'est ravie, Les ombrages de ce bord. » LA BERGÈRE DES ALPES, ROMANCE. Sous ces gazons, depuis deux ans, repose Mon seul appui, mon amant, mon époux. Je l'aimai trop; le ciel en fut jaloux. Quand ses drapeaux volaient à la victoire, VERS Imités d'une idylle de Kleist, poëte allemand. ELLE fuit; un espace immense Dérobe Thémire à mes yeux : Viens-tu d'auprès d'elle, ô Zéphire? Mélanges. 39 |