Je ne viens point t'offrir des armes Mais pourquoi des larmes stériles, Leurs droits naissent de leur concours. Le bras qui défriche la terre, Le pasteur, le juge, et le roi, Tout me sert, tout me rend hommage; Et c'est un monstre que le sage S'il veut s'affranchir de ma loi. »> VERS Au fils de madame la comtesse de C** † our sa naissance. (1758) Amo11, soyez le bien-venu. Sans bandeau, sans fieches cruelies. Encor faible, timide et nu, Vous n'avez pas même des ailes. Mais sur votre front ingénu Paraît certain air de familie, Qui ne nous est pas inconnu. On tient de ceux dont on descend. Votre esprit avec la sagesse Unira la légèreté: Droit au but de la vérité Vous frapperez avec justesse : Was zamme vous avez un père Vous affronterez la colère, Mais, malgré le goût de notre âge Votre père l'a bien été. Jusqu'au bout suivez son exemple. VERS A madame***, à qui l'on envoyait une toilette. (1758.) Appris à se cacher sous un brillant nuage : La nature faisait les frais. Dans vos cheveux semés de fleurs, Mêlerait ses parfums aux plus vives couleurs : Des amours la troupe enfantine Draperait un voile léger, Que des zéphyrs l'aile badine Cette toilette naturelle Ne déguiserait rien; vous en seriez plus belle. Un art capricieux a réduit en méthode Ce don si flatteur et si doux, Ce don de tout charmer, qui n'est qu'un jeu pour vous, Contre une parure incommode Sans le secours des enfers ni des cieux, Lui tiennent lieu d'Hécate et d'Alecton: Donne à Lucain ton style harmonieux, Ah! si du moins tu l'avais imité n'efface Dans ses desseins majestueux et vastes, Art dont le Tasse a lui seul hérité.... (1) On sait que les premiers livres de l'Énéide sont d'après l'Odyssée, et les derniers d'après l'Iliade. |