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n° 95 de la rue du Cherche-Midi (cf. Bulletin, t. XXII, p. 20-40).

Il signale ensuite une gravure et un passage des Annales du Musée, de Landon (t. 10, 1805, p. 15) concernant la porte d'entrée du cimetière Saint-Sulpice sur la rue du Petit-Bourbon. Cette porte construite en 1772, est due à l'architecte Oudot de Maclaurin.

A ce propos M. Gaston Prinet donne lecture de la note suivante :

Dans son étude intitulée la Rue du Bac, M. Ch. Duplomb (p. 68) parle du cimetière de la Trinité, appartenant à Saint-Sulpice, et qui était situé à l'angle des rues du Bac et de Sèvres, et, à cette occasion, écrit que c'est à tort que certains historiens prétendent qu'on a ouvert pendant la Révolution, sur l'emplacement de ce cimetière, un bal dit des Zéphyrs. Ce bal aurait été ouvert sur l'emplacement du cimetière de Bagneux qui aurait été fermé au commencement de l'année 1784 et dont les portes présentaient un sablier ailé, avec l'inscription qu'on lit encore sur les deux piliers de la porte des catacombes : « Has ultra metas requiescunt beatam spem expectantes ».

Il y a là deux erreurs :

En premier lieu, le bal des Zéphyrs n'a été ouvert ni sur le cimetière de la Trinité, ni sur celui de Bagneux, mais sur le cimetière Saint-Sulpice, situé rue des Aveugles [actuellement rue Saint-Sulpice].

En second lieu, la porte qui portait l'inscription susénoncée, ouvrait sur le même cimetière Saint-Sulpice, et ses piliers, ou au moins l'un d'eux, ont été transportés au musée des PetitsAugustins et ont disparu sans qu'on ait retrouvé leur trace. D'ailleurs l'inscription était placée sur la porte même qui, étant en bois, a fini par tomber en pourriture, tandis que l'inscription qui se trouve à l'entrée de l'ossuaire des catacombes existe sur les piliers de droite et de gauche. Héricart de Thury, dans la description des catacombes de Paris, dit formellement que c'est l'inscription qui était sur le pilier de l'ancien cimetière Saint-Sulpice; il veut dire sur la porte.

M. Léo Mouton signale une brochure de M. J. Mathorez sur les Catholiques de langue allemande à Paris au XVIIe

siècle, et en extrait les passages relatifs au VI° arrondissement. M. Foiret lit enfin le début d'une étude sur le Bailliage de l'Abbaye de Saint-Germain des Prés d'après les papiers du greffe conservés aux Archives nationales.

La séance est levée à dix heures et demie.

CONSEIL D'ADMINISTRATION

Vendredi 10 novembre, 8 heures et demie du soir.

La séance est ouverte par M. Mouton assisté de M. Ch. Saunier, secrétaire général: M. Henri Guérin remplit les fonctions de secrétaire de la séance.

Membres présents MM. A. Cim, F. Foiret, P. Jarry, H. Laschett, Ed. Lesage, H. Masson, Mimerel, H. Nocq, Numa Raflin et Jean Vaillant.

Excusé M. A. Vuaflart.

M.J.Vaillant communique le bilan financier arrêté au 31 décembre 1921.

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M. Ch. Saunier fait remarquer que l'état financier de la Société, relativement satisfaisant, ne peut se maintenir longtemps, en raison de l'élévation des frais d'impression du Bulletin, réglés en ce qui concerne le tome XXI par la libéralité de M. Frank. Il propose donc d'élever le chiffre de la cotisation annuelle de 6 francs à 10 francs et de soumettre ce projet à l'assemblée générale, ce qui est adopté. On décide également de donner au concierge de la mairie l'indemnité annuelle de 200 francs allouée auparavant à M. Geoffroy.

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Le secrétaire général donne la liste des membres du Conseil d'administration soumis à la réélection, M. Hoffbauer étant décédé et M. Léon Dorez n'ayant pas encore été remplacé, il propose les candidatures de MM. J. Chartrey et G. Huard. La séance est levée à huit heures cinquante minutes.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Vendredi 10 novembre, 9 heures du soir.

Président M. Simon-Juquin, maire du VI arrondissement; vice-président : M. Léo Mouton; secrétaire général : M. Ch. Saunier; secrétaire de la séance : M. H. Guérin.

Membres présents: Mm H. Guérin, MM. G. Billard, A. Cim, abbé Corbierre, J. Depoin, M. Dumolin, abbé Duperron, F. Foiret, G. Huard, Jarry, H. Laschett, Ed. Lesage, J. Magnin, H. Masson, Mimerel, H. Nocq, D' Olivier, J. Pécat, Gaston Prinet, Numa Raflin et F. Rousseau.

M. Ch. Saunier donne la lecture du rapport moral et financier. Il rappelle que la Société entré dans sa 25° année et reprend ses séances à la veille d'un des plus glorieux anniversaires de notre histoire nationale. Il souhaite la bienvenue aux nouveaux adhérents parmi lesquels se trouve M. Rousseau, de la

Société des études historiques. Il donne ensuite la liste des morts de l'année et adresse un souvenir ému à F. Hoffbauer l'auteur de Paris à travers les âges et l'un des plus anciens membres de notre conseil; à l'éditeur Henri Belin, à MM. Boudreaux et Voisin.

M. Vaillant communique ensuite le bilan financier arrêté au 31 décembre 1921.

Les comptes sont approuvés ainsi que la proposition d'élever la cotisation annuelle de 6 à 10 francs et le rachat de roo à 150 francs (1). L'assemblée régularise à l'unanimité l'admission des nouveaux membres; puis on procède à l'élection des membres du conseil. MM. H. Guérin, H. Masson, Mimerel et J. E. Bulloz, membres sortants, sont réélus; MM. J. Chartrey et G. Huard succèdent à MM. Léon Dorez et Hoffbauer. Seul, M. l'abbé Corbierre vote contre ces candidatures et demande qu'il en soit fait mention dans le procès-verbal. L'ancien bureau est réélu.

Sur la proposition de M. Henri Masson, M. René Farge, rédacteur principal aux Archives de la Seine, est nommé membre correspondant, afin de le remercier des services qu'il rend aux chercheurs.

M. l'abbé Duperron, vicaire à Saint-Germain des Prés, appuyé par M. Jarry, signale l'état déplorable de la toiture de son égliseet demande que la Société émette un vou pour une réparation rapide. Il désirerait aussi que le buste en plâtre de dom Mabillon appliqué sur le mur de la maison du curé, fût remplacé par le buste en marbre trouvé récemment dans les réserves du musée de Versailles par MeTM Batiffol. Les deux vœux sont adoptés et transmis à la Commission du Vieux Paris.

M. le Président donne la parole à M. Fr. Rousseau qui entretient l'assemblée de Dom Tarrisse, premier supérieur général de la congrégation de Saint-Maur.

Après avoir remercié et félicité le conférencier, M. le le président dépose un mémoire de M. Quéru sur une maison de la rue Guénégaud et lève la séance à dix heures et demie.

(1) Le prix des volumes annuels à paraître sera par suite porté à 15 francs pour les non-sociétaires.

RÉUNION DE COMITÉ

Vendredi 8 décembre, 9 heures du soir,

Membres présents: M. Léo Mouton, président; H. Guérin, secrétaire; Mme H. Guérin; MM. Georges Billard, J. Chartrey, abbé Corbierre, abbé G. Duperron, F. Foiret, Georges Huard, Edm. Lesage, Henri Masson, Henri Nocq, Gaston Prinet, F. Rousseau, Ch. Saunier et J. Vaillant.

Excusés: MM. Numa Raflin, Dumolin et Laschett, souf

frant.

M. l'abbé Duperron annonce que l'action de la Société, en faveur de la restauration de la toiture de St-Germain des Près, a déjà produit des résultats appréciables, mais pour des raisons multiples on renonce à placer au dehors le buste en marbre de dom Mabillon. M. Rousseau signale un article paru, le 3 décembre, dans la Revue hebdomadaire, sur l'atelier qu'Eugène Delacroix possédait, rue Jacob. M. Ch. Saunier fait connaître que M. Rousseau a, de son côté, donné dans la Revue des Études historiques, un article sur Limoëlan et la machine infernale et en dépose un exemplaire sur le bureau de la Société. Deux volumes du Sommier des Biens nationaux de la Ville de Paris, publié par MM. H. Monin et Lazard, offerts par la Ville en même temps qu'un nouveau volume du Registre de ses Délibérations, sont déposés par M. H. Masson.

M. F. Foiret prend ensuite la parole pour une très intéressante communication sur le Secours de guerre installé dans l'ancien Séminaire de Saint-Sulpice et qui a fonctionné, pour le plus grand bien de nombreux réfugiés et soldats des régions envahies, jusqu'à la fin de décembre 1921. Plus de cinq millions ont été recueillis pour alimenter deux millions de journées d'assistance. Les gardiens de la paix ont joué, surtout au début, un grand rôle dans cette œuvre de charité.

M. Ch. Saunier termine la séance par une lecture sur Françoise, de Marans, amie de Roux, l'un des quatre sergents de La Rochelle, morte en 1863, presque centenaire, au no 94 de la rue du Cherche-Midi.

La séance est levée à dix heures.

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