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e, o, æ sans accent sont des voyelles moyennes.

a (e renversé) e sourd (brebis [brabi]).

an, in, on, un, sont les voyelles nasales des mots français temps [tan], main [min], rond [ron], lundi [lundi].

in, ün, oun désignent les nasales de i, u, ou, qui ne se trouvent que dans certains patois du Jura bernois et du Valais.

å, voyelle intermédiaire entre a et ò.

ä è très ouvert.

Les diphtongues sont notées ay, èy, òy, aou, du, etc., ou ya, yè, yò, oua, ua, etc., suivant la nature et le mode de combinaison des éléments qui les composent.

B. CONSONNES

b, p, d, t, j, ch, v, f, s, z, l, m, n, r ont le même son qu'en français, g représente partout le son dur de goût [gou).

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ly mouillée dans l'ancienne prononciation taille [taly'].

nyn mouillée comme dans vigne [viny'].

y s'emploie comme dans le français yeux [y], fusion [fuzyon], pied [pye].

h = aspiration semblable à celle de l'allemand hoch.

son du th dur anglais.

♪ son du th doux anglais.

x= son de l'allemand ich.

C. GÉNÉRALITÉS

Les voyelles particulièrement longues sont surmontées d'un trait horizontal: ā, etc.

Les sons faiblement articulés sont notés en caractères plus petits, par exemple ai, ao, our, etc.

Un petit trait sous une voyelle (a) indique qu'elle porte l'accent tonique.

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LES NOMS ROMANDS

DES CLOCHETTES DE VACHES

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Lè chǝnaliyrè van lè prǝmirè.

Ranz des vaches.

La gaie sonnerie de nos troupeaux pourrait faire le sujet d'une belle page poétique. Je me borne à en évoquer le souvenir et je passe sans autre préambule à mon modeste travail de philologue, qui consiste à énumérer les termes dont nos campagnards se servent pour désigner les différentes espèces de clochettes. D'abord un mot de l'objet lui-même. Toutes les clochettes se laissent ramener à deux types (voir fig. 1-3) faciles à distinguer. L'un reproduit en petit la forme des grandes cloches d'église. Il est fabriqué en métal fondu (cuivre ou alliage de cuivre) et donne un son clair et joyeux. Je le nommerai clarine1. Le second varie de forme. Plus ou moins aplati, il est généralement bombé au milieu et se rétrécit vers son ouverture. Il est en fer battu et rivé2 et produit un son sourd. Je l'appellerai bourdon. La principale variante de ce deuxième type est carrée et large par le bas; elle se rencontre surtout dans les cantons de Berne et du Valais, mais aussi ailleurs. La clarine est plus coûteuse et plus luxueuse; les fonderies de Bex, de La Sarraz, du Gessenay, etc., se surpassent à l'orner de beaux dessins (glands, feuilles, scènes alpestres) (fig. 4). En revanche, les bourdons peuvent être fabriqués partout et sont plus résistants.

Si je ne fais erreur, le bourdon est déjà moins répandu que son concurrent, que je crois d'introduction relativement récente.

1 Le mot est français et manque à nos patois.

2 Depuis quelque temps on en voit aussi en métal fondu.

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