L'Album, Volume 7 |
What people are saying - Write a review
We haven't found any reviews in the usual places.
Other editions - View all
Common terms and phrases
amis appelle article aujourd'hui aurait avaient avons beau belle bientôt caractère cause cent chambre chants chercher chose citer coup cour d'autres d'être demande dernier devant Dieu dire disait doit donner doute élevé enfin femme force forme frères général gens gloire Grecs guerre haut heureux hommes idées j'ai jésuites jeune joué jour journal juge l'Album l'auteur l'un laissé lettres liberté libraire lieu livre Louis main malheur mémoire ment Messieurs ministre monde mort moyen n'ont nation noble nouveau nouvelle ouvrage parle parole passe patrie peine pensée père personne peuple philosophie pièce place plein porte pourrait pouvoir premier présent prince public publique qu'un raison regards représentation reste révolution rien royale s'est s'il sainte sais sait sang semble sentiment sera seul siècle société soldats sorte succès suite suivant sujet surtout talent tête théâtre tion titre tombe traits trouve vérité vient vieux vivement voilà voix voyez yeux
Popular passages
Page 324 - Il serait à propos aussi de fonder et d'ériger une chaire dont le professeur ne ferait autre chose toute l'année que d'expliquer à la jeunesse le billet d'enterrement de M. le duc de La Vauguyon ; sans quoi il est à craindre que l'érudition nécessaire pour le bien entendre ne se perde insensiblement, et que ce billet ne devienne avec le temps le désespoir des critiques. Le terme de juveigneur, par exemple, est peu connu.
Page 325 - M. le duc d'Orléans est juveigneur de la maison de France. Ce mot est peut-être une corruption du mot junior, dont les Césars du Bas-Empire appelaient ceux qu'ils associaient à l'Empire. Sans le billet d'enterrement de M. de La Vauguyon, le terme de juveigneur allait se perdre dans l'obscurité des temps.
Page 56 - Sophie était d'une rare laideur; je n'ai jamais vu personne avoir l'air si effarouché; elle marchait d'une vitesse extrême, et pour reconnaître, sans les regarder, les gens qui se rangeaient sur son passage, elle avait pris l'habitude de voir de côté, à la manière des lièvres. Cette princesse était d'une si grande timidité qu'il était possible de la voir tous les jours, pendant des années, sans l'entendre prononcer un seul mot.
Page 55 - ... n'avait préservé ces princesses des impressions funestes que la mère la moins instruite sait éloigner de ses enfants. Un jardinier de l'abbaye mourut enragé; sa demeure extérieure était voisine d'une chapelle de l'abbaye où l'on conduisit les princesses réciter les prières des agonisants. Les cris du moribond interrompirent plus d'une fois ces prières. Les gâteries les plus ridicules se mêlaient à ces pratiques barbares. Madame Adélaïde, l'aînée des princesses, était impérieuse...
Page 243 - Un jour d'hiver, il arriva que la reine, déjà toute déshabillée , était au moment de passer sa chemise; je la tenais toute dépliée; la dame d'honneur entre, se hâte d'ôter ses gants et prend la chemise. On gratte à la porte , on ouvre : c'est...
Page 58 - Un bruit terrible et absolument semblable à celui du tonnerre, se fit entendre dans la première pièce de l'appartement : c'était la foule des courtisans qui désertaient l'antichambre du souverain expiré, pour venir saluer la nouvelle puissance de Louis XVI. A ce bruit étrange, MarieAntoinette et son époux reconnurent qu'ils allaient régner, et...
Page 282 - I vol. m-8°. 3« édition 6 fr. CONSIDÉRATIONS sur les dernières révolutions de l'Europe, par M. le marquis DE SALVO , i vol. in-8a 3 fr. CONTRE-RÉVOLUTION ( de la ) , ou de la restauration de l'ancienne noblesse et des anciennes supériorités sociales dans la France nouvelle, par M. GANILH , i vol.
Page 241 - ... très-froid ; que si le jus de l'animal se figeait dans l'espace d'un quart d'heure, l'animal était réputé gras ; que si le jus restait en huile, on pouvait le manger en tout temps sans inquiétude. Madame Victoire...
Page 60 - Andouillé ; mais , pendant que j'opérerai, vous tiendrez la tête : votre charge vous l'ordonne. » Le duc s'en alla sans mot dire, et le corps ne fut ni ouvert, ni embaumé. Quelques serviteurs subalternes et de pauvres ouvriers restèrent près de ces restes pestiférés ; ils rendirent les derniers devoirs à leur maître; les chirurgiens prescrivirent de verser de l'esprit-de-vin dans le cercueil.
Page 244 - Elle m'a souvent raconté de quelle manière touchante les ducs de Lorraine levaient les impôts. Le prince souverain se rendait à l'église , me disait-elle ; après le prône il se levait , agitait son chapeau en l'air pour indiquer qu'il allait parler , et disait ensuite quelle était la somme dont il avait besoin. Tel était le zèle des bons Lorrains , qu'on avait vu des hommes dérober , à l'insu de leurs femmes , le linge ou quelques ustensiles de ménage, et aller vendre ces objets pour...