L'Europe pendant le Consulat et l'Empire de NapoléonPitois-Levrault, 1840 - 480 pages |
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Common terms and phrases
allemande Anglais armée Arthur Wellesley Autrichiens avaient bataille bataille d'Essling Bernadotte Berthier Bonaparte Bourbons c'était cabinet campagne Champagny cœur commandement comte conseil corps couronne d'Espagne d'Essling d'État Danube Davoust décret devait dévouement division dynastie Essling fallait famille Ferdinand VII Fouché française frère général Savary gouvernement Gross-Aspern guerre Hollande hommes impériale Joséphine Kolly l'Allemagne l'Angleterre l'archiduc Charles l'archiduchesse l'armée l'Autriche l'Em l'Empe l'empereur Napoléon l'Empire l'ennemi l'Europe l'ile de Lobau l'Impératrice Lannes lettre lord Louis XVIII madame maison Majesté mariage Marie-Louise Masséna ment Metternich militaire ministre monarchie n'avait n'était Napo Napoléon nation officiers ordres paix palais pape paroles patrie pereur peuple Pie VII poléon police politique Portalis Portugal pouvait prince Charles prince de Lichtenstein prince de Neufchâtel prince de Schwartzenberg Prusse Ratisbonne régiments reur Rhin Rome Russie s'était Schill Schoenbrünn Sénat sentiments sera seul sir Arthur soldats souverain système tion troupes Tyrol Valençay Vienne voulait Wagram Walcheren
Popular passages
Page 382 - N'oubliez jamais, dans quelque position que vous placent ma politique et l'intérêt de mon Empire , que vos premiers devoirs sont envers moi, vos seconds envers la France : tous vos autres devoirs, même ceux envers les peuples que je pourrais vous confier, ne viennent qu'après.
Page 270 - L'intérêt de la France et de ma dynastie a fait violence à mon cœur... Le divorce est devenu un devoir rigoureux pour moi... Je suis d'autant plus affligé de la scène que vient de faire Joséphine que, depuis trois jours, elle a dû savoir, par Hortense, la malheureuse obligation qui me condamne à me séparer d'elle...
Page 20 - Monsieur, cette brochure m'est venue de Munich. Le ministre. — Ne pouvait-elle pas y être venue de Vienne? Au reste, le livre s'est vendu à Vienne : il s'est vendu avec la permission de la police. J'en ai vu l'annonce publique et je sais qu'on n'annonce ainsi que les livres dont on permet la vente.
Page 11 - ... indigné : il s'est porté à des excès; il a couru aux armes. Vous avez fait une proclamation pour défendre de parler de guerre, mais votre proclamation était vague ; on a pensé qu'elle était commandée par la politique , et comme vos mesures étaient en opposition avec votre proclamation, on a cru à vos mesures et non à votre proclamation. De là , l'insulte faite à mon consul à Trieste par un rassemblement de votre nouvelle milice ; de là , l'assassinat de trois de mes courriers...
Page 269 - ... mon épée au milieu du petit escalier dont j'ai déjà parlé, je fus obligé de la serrer davantage , pour éviter une chute qui aurait été funeste aux acteurs de cette douloureuse scène, parce que nos positions n'étaient pas la suite d'un arrangement calculé à loisir. Je tenais l'impératrice dans mes bras, qui entouraient sa taille ; son dos était appuyé sur ma poitrine, et sa tête était penchée sur mon épaule droite. Lorsqu'elle sentit les efforts que je faisais pour m'empêcher...
Page 270 - Je la plains de toute mon âme , je lui croyais plus de caractère et je n'étais pas préparé aux éclats de sa douleur. En effet, l'émotion qu'il éprouvait le forçait à mettre un long intervalle à chaque phrase qu'il prononçait, pour respirer. Les mots s'échappaient avec peine et sans suite , sa voix était émue , oppressée , et des larmes mouillaient ses yeux Il fallait réellement qu'il fût hors de lui pour me donner tant de détails , à moi , placé si loin de ses conseils et de...
Page 270 - Lorsqu'elle sentit les efforts que je faisais pour m'empêcher de tomber, l'Impératrice me dit tout bas : — Vous me serrez trop fort. — Je vis alors que je n'avais rien à craindre pour sa santé, et qu'elle n'avait pas perdu connaissance un seul instant... L'agitation, l'inquiétude de l'Empereur étaient extrêmes...
Page 270 - ... à moi , placé si loin de ses conseils et de sa confiance Toute cette scène ne dura pas plus de sept à huit minutes... Napoléon envoya de suite chercher Corvisart , la reine Hortense , Cambacérès , Fouché ; et avant de remonter dans son appartement, il alla s'assurer par lui-même de l'état de Joséphine qu'il trouva plus calme et plus résignée.
Page 8 - Rien de tout cela n'a pu être fait sans de trcs grands frais ; et cependant vous-même vous convenez du mauvais " état de vos finances ; votre change , déjà si bas , a encore baissé ; - les opérations de votre commerce en ont souffert. Serait-ce donc >• sans but que vous auriez bravé ces inconvénients? » Xe dites pas que vous avez été obligés de pourvoir à votre sûreté. •< Vous convenez que toutes nos relations ont été...
Page 269 - Il appela de suite le gardien du portefeuille, qui jour et nuit était placé à l'une des portes de son cabinet , qui avait son entrée sur le palier de ce petit escalier. Napoléon lui remit le flambeau , dont nous avions peu de besoin , puisque ces passages étaient déjà éclairés. Il ordonna à ce gardien de passer devant , prit lui-même les deux jambes de Joséphine pour m'aider à descendre avec plus de ménagement.