Le cardinal Maury: sa vie, ses oeuvres

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Popular passages

Page 42 - Eh ! savez-vous ce que c'est que l'éternité? c'est une pendule dont le balancier dit et redit sans cesse ces deux mots seulement dans le silence des tombeaux : « Toujours , jamais ! Jamais , toujours...
Page 65 - Le talent de régénérer ne sera-t-il donc que l'art malheureux de détruire ? Vous l'avez dit vous-mêmes avec amertume, vous êtes environnés de ruines, et vous voulez augmenter les décombres qui couvrent le sol où vous devez bâtir.
Page 44 - ... de la parole. Mais pensez maintenant, mes frères, quelle est l'audace de ceux qui attendent ou exigent même des prédicateurs autre chose que...
Page 14 - Nous retrouverons bientôt ce que nous n'avons point perdu. Nous nous en approchons tous les jours à grands pas. Encore un peu et il n'y aura plus de quoi pleurer.
Page 75 - Il faut que les affaires aillent, et qu'elles aient un certain mouvement qui ne soit ni trop lent ni trop vite. Mais le peuple a toujours trop d'action , ou trop peu. Quelquefois avec cent mille bras il renverse tout ; quelquefois avec cent mille pieds il ne va que comme les insectes.
Page 174 - Vie privée de l'abbé Maury, écrite sur des mémoires fournis par lui-même, pour joindre à son Petit Carême, est un inlisible tissu d'ignobles et de plates inventions.
Page 61 - VIII, de suppléer aux aumônes du clergé par un « impôt particulier en faveur des pauvres ; et cetle « imposition s'élève annuellement à près de soixante « millions dans un royaume dont la population forme « à peine le tiers de la nôtre. Comparez, messieurs,
Page 244 - ... qui l'ont dictée , vous verrez qu'elle est un témoignage éclatant de notre tendresse pour vous. En attendant, nous ne cesserons d'adresser au Dieu...
Page 278 - Mais, sire , vous connaissez aussi bien que moi l'histoire des révolutions : ce qui existe maintenant peut ne pas toujours exister ; à leur tour, les inconvénients prévus par Bossuel pourraient reparaître.
Page 224 - Despréaux , satisfaits de l'honneur légitime que procurent les talens, dédaignèrent cette triste célébrité qui s'acquiert malheureusement par l'audace et par la licence; ils abandonnaient aux écrivains sans génie ces ressources déplorables. Pourquoi M. de Voltaire at-il paru ne les pas croire indignes de lui?

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