France et Rome

Front Cover
Plon-Nourrit, 1913 - Catholic Church - 399 pages
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 361 - Sa Sainteté, pour le bien de la paix et l'heureux rétablissement de la religion catholique, déclare que ni Elle, ni ses successeurs, ne troubleront en aucune manière les acquéreurs des biens ecclésiastiques aliénés et qu'en conséquence la propriété de ces mêmes biens, les droits et revenus y attachés demeureront incommutables entre leurs mains, ou celles de leurs ayants cause.
Page 369 - C'est un homme qui a de la clarté dans l'esprit. Sa personne n'a rien d'imposant, il n'est pas fait à la grandeur, son élocution un peu verbeuse n'est pas séduisante, son caractère est doux et son âme s'ouvrira aux épanchements pourvu qu'on l'encourage avec douceur à la confiance.
Page 306 - Le premier est que les rois sont seigneurs absolus et ont naturellement la disposition pleine et libre de tous les biens, tant des séculiers que des ecclésiastiques, pour en user comme sages économes, c'est-à-dire selon les besoins de leur Etat.
Page 283 - Roi ; il disait que la division que l'on avait avec Rome sur la régale était la vraie occasion de renouveler la doctrine de France sur l'usage de la puissance des papes ; que dans un temps de paix et de concorde, le désir de conserver la bonne intelligence et la crainte de paraître être le premier à rompre l'union, empêcheraient une telle décision ; il attira le roi à son avis par cette raison, contre M.
Page 320 - Il n'ya que votre illustre souveraine qui ait raison ; elle paye les prêtres, elle ouvre leur bouche et la ferme ; ils sont à ses ordres, et tout est tranquille.
Page 374 - Ce n'est pas à la suite d'une terrible révolution que l'on peut calmer tout, pour tous les hommes, dans le même instant et relativement à tous les pays ; il faut que les moyens que l'on prend pour y parvenir soient réglés d'après l'état actuel des choses, sans prétendre faire, des mesures dictées pour le moment, une obligation pour l'avenir.
Page 369 - Il abuse du besoin que je crois avoir de la religion, et par conséquent des prêtres non assermentés que le peuple estime seuls. Que faire, en effet, de la canaille constitutionnelle, si elle n'est encadrée dans les vrais prêtres?
Page 274 - Quelle espérance peut-on avoir de ramener jamais les princes du Nord, et de convertir les rois infidèles, s'ils ne peuvent se faire catholiques sans se donner un maître, qui puisse les déposséder quand il lui plaira ? Cependant je vois par votre lettre, et par toutes les précédentes, que c'est sur quoi Rome s'émeut le plus.
Page 70 - L'assemblée ne voit pas d'inconvénient, disait un amendement, à ce que parfois le Roi ou les princes interviennent dans les élections au moyen de douces prières et de bienveillantes recommandations.
Page 322 - Un évêque ministre de Jésus-Christ comme les autres, dont les fonctions sont circonscrites dans le diocèse de Rome...

Bibliographic information