>> réservoir des eaux rassemblées il l'appela mer; >> il vit que cela était bon et dit : >> - Que la terre produise de l'herbe verte, >> l'herbe qui porte de la graine, et les arbres > fruitiers qui portent des fruits, chacun selon >> son espèce, et qui renferment leur semence en » eux-mêmes sur la terre. >> A peine a-t-il parlé que la terre nue (jus» qu'alors déserte et chauve, sans ornement, dés» agréable à la vue) poussa une herbe tendre qui >> revêtit universellement sa surface d'une char>> mante verdure; alors les plantes de différentes > feuilles, qui soudain fleurirent en déployant » leurs couleurs variées, égayèrent son sein sua» vement parfumé. Et celles-ci étaient à peine » épanouies que la vigne fleurit chargée d'une > multitude de grappes; la courge enflée rampa, » le chalumeau du blé se rangea en bataille dans >> son champ, l'humble buisson et l'arbrisseau » mêlèrent leur chevelure hérissée. Enfin s'éle>> vèrent, comme en cadence, les arbres majes» tueux, et ils déployèrent leurs branches sur> chargées, enrichies de fruits ou emperlées de >> fleurs. Les collines se couronnèrent de hautes >> forêts, les vallées et les fontaines de touffes de >> bois, les fleuves de bordures le long de leur >> cours. La terre à présent parut un ciel, séjour » où les dieux pouvaient habiter, errer avec dé» lices, et se plaire à fréquenter ses sacrés om» brages. Though God had yet not rain'd Upon the earth, and man to till the ground Again the Almighty spake : Let there be lights High in the expanse of heaven, to divide And God made two great lights, great for their use To man, the greater to have rule by day, For of celestial bodies first the sun, A mighty sphere, he framed, unlightsome first, >> Cependant Dieu n'avait pas encore fait tom>> ber la pluie sur la terre, et il n'y avait encore >> aucun homme pour labourer les champs; mais >> il s'élevait du sol une vapeur de rosée qui >> humectait toute la terre, et toutes les plantes » des champs, que Dieu créa avant qu'elles fus» sent dans la terre, toutes les herbes avant » qu'elles grandissent sur la verte tige. Dieu vit » que cela était bon. Et le soir et le matin célé>> brèrent le Troisième Jour. » Le Tout-Puissant parla encore. >> - Que des corps de lumière soient faits dans » la haute étendue du ciel, afin qu'ils séparent le » jour de la nuit ; et qu'ils servent de signes pour >> les saisons et pour les jours et le cours des an» nées, et qu'ils soient pour flambeaux : comme je » l'ordonne, leur office, dans le firmament du ciel, » sera de donner la lumière à la terre! - Et cela >> fut fait ainsi. » Et DIEU fit deux grands corps lumineux >> (grands par leur utilité pour l'homme), le plus >> grand pour présider au jour, le plus petit pour >> présider à la nuit. Et il fit les étoiles, et les mit » dans le firmament du ciel pour illuminer la » terre, et pour régler le jour, et pour régler la » nuit dans leur vicissitude, et pour séparer la » lumière d'avec les ténèbres. Dieu vit en contem> plant son grand ouvrage que cela était bon. » Car le soleil, sphère puissante, fut celui des > corps célestes qu'il fit le premier, non lumineux Though of ethereal mould: then form'd the moon And sow'd with stars the heaven, thick as a field: Less bright the moon, But opposite in level'd west was set, >> d'abord, quoique de substance éthérée. Ensuite >> il forma la lune globuleuse et les étoiles de toutes » grandeurs, et il sema le ciel d'étoiles comme un >> champ. Il prit la plus grande partie de la lu– » mière dans son tabernacle de nuée; il la trans>> planta et la plaça dans l'orbe du soleil, fait po>> reux pour recevoir et boire la lumière liquide, >> fait compacte pour retenir ses rayons recueillis, » aujourd'hui grand palais de la lumière. Là, » comme à leur fontaine, les autres astres se répa» rant, puisent la lumière dans leurs urnes d'or, et » c'est là que la planète du matin dore ses cornes. » Par Impression ou par Réflexion ces astres aug» mentent leur petite propriété, bien que si loin » de l'œil humain on ne les voie que diminués. » D'abord dans son Orient se montra le glorieux » flambeau, régent du jour; il investit tout l'ho>> rizon de rayons étincelans, joyeux de courir >> vers son Occident sur le grand chemin du ciel : » le pâle crépuscule et les Pléiades formaient des » danses devant lui, répandant une bénigne in >> fluence. >> Moins éclatante, mais à l'opposite, sur le » même niveau dans l'ouest, la Lune était sus>> pendue : miroir du soleil, elle en emprunte la >> lumière sur sa pleine face; dans cet aspect, elle » n'avait besoin d'aucune autre lumière, et elle » garda cette distance jusqu'à la nuit; alors elle >> brilla à son tour dans l'orient, sa révolution » étant accomplie sur le grand axe des cieux : elle |