Histoire des constituants, Volume 2V. Lecou, 1855 - France |
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acclamations appartements applaudissements aristocrates armée armes assassins avaient Bailly Bastille Berthier brigands C'était Camille Desmoulins canon capitale château citoyens civique clergé cœur comité commandant comte d'Estaing conseil constitution coup cour crime cris délibérations demande députés désarmé despotisme devant districts dit-il duc d'Orléans ennemis factions famille royale femmes Flesselles force foule Foulon garde nationale gardes du corps gardes-françaises général geste gouvernement gouverneur grenadiers grilles groupe hommes jour l'armée l'Assemblée nationale l'émeute l'homme l'hôtel l'insurrection Lafayette laisser Lally-Tollendal larmes Launay liberté Louis XVI lui-même Maillard main Marck maréchal de Broglie masse ment mille ministre Mirabeau monarchie Mounier multitude municipalité n'avait nation Necker nuit officiers palais Palais-Royal paroles patriotisme pensée peuple place place de Grève pont-levis populaire porte pouvoir premier prince publique régiment de Flandre reine Révolution Saint-Priest salle sanction sang sédition sentiment seul Sieyès soldats terreur tête tion tribune triomphe trône troupes vengeance Versailles veto victime voix
Popular passages
Page 259 - religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi. » XI. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme. Tout homme peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Page 258 - Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents. » VII. Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas
Page 258 - VII. Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas détermines par la loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis; mais tout citoyen
Page 86 - de l'armée campée dans l'orangerie du château, pour exalter leur fidélité douteuse, « Dites au roi, » s'écria-t-il avec le geste d'un tribun qui montre du doigt au peuple la place où il faut frapper, « dites-lui que les hordes étrangères » dont nous sommes investis .ont reçu hier la visite » des princes, des princesses, des favoris, des
Page 323 - des maux incalculables que cette catastrophe » vomira sur la France; impassibles égoïstes, qui » pensez que ces convulsions du désespoir et de la » misère passeront comme tant d'autres, et d'au» tant plus rapidement qu'elles seront plus violentes, » êtes-vous bien sûrs que tant d'hommes sans pain » vous laisseront tranquillement savourer les mets
Page 88 - de l'Etat: je l'attends de l'Assemblée nationale. » Le zèle des représentants de mon peuple, réunis » pour le salut commun, m'en est un sûr garant, » et j'ai donné ordre aux troupes de s'éloigner de » Paris et de Versailles. Je vous autorise et je vous » invite même à faire connaître
Page 322 - pas qu'un petit nombre périsse pour sauver la » masse du peuple? Allons, ces deux mille notables » possèdent de quoi combler le déficit; ramenez » l'ordre dans vos finances, la paix et la prospérité » dans le royaume; frappe/, immolez sans pitié ces
Page 324 - et les premiers intéressés au sacrifice que » le gouvernement vous demande, c'est vous-mêmes. » Votez donc ce subside extraordinaire : puisse» t-il être suffisant! Votez-le, parce que si vous » avez des doutes sur les moyens (doutes vagues » et mal éclaircis), vous n'en avez pas sur la
Page 248 - ordres de l'État : ils ont fait de » grands sacrifices pour la réconciliation générale, pour » leur patrie, pour leur roi... Le sacrifice est beau, » mais je ne puis que l'admirer : je ne consentirai » jamais à dépouiller mon clergé, ma noblesse... je » ne donnerai point ma sanction à des décrets qui » les dépouilleraient : c'est alors que le peuple
Page 110 - la tête du corps municipal, s'était avancé, pour recevoir le roi, jusqu'à la barrière de Chaillot. « Sire, » lui dit Bailly en lui présentant les clefs de Paris dans un bassin d'or, « j'apporte à Votre Majesté les clefs de sa bonne » ville de Paris. Ce sont les mêmes qui furent