La famille Bonaparte: depuis 1264 jusqua̕ nos joursMadame Vergne, 1830 - 138 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
abdiqua aïeux Ajaccio aujourd'hui Bacciochi bataille de Waterloo bisaïeul de Napoléon Bologne Bonaparte de Florence Bonaparte de San-Miniato Bonaparte de Trévise BONAPARTE ÉTABLIS Bonsemblant Borghèse Bourbon capitaine Bonaparte capitaine Nicolas Caroline Bonaparte Catherine Charles Bonaparte Charlotte Bonaparte comte de Survilliers Corse descendans duc de Reischtadt Élisa Bonaparte empereur enfans épousé époux États événemens famille Bonaparte famille des Bonaparte femme filles de Lucien fortune frère général Leclerc gibelin gouvernement Guelfes illustres Italie Jacques Bonaparte Jean Bonaparte Jean-Jacques Bonaparte Jérôme jeune Joachim Murat Joseph Bonaparte L'archidiacre Lucien l'em l'empereur l'histoire l'île d'Elbe l'impératrice long-temps Louis Bonaparte Lucien Bonaparte Madame Bonaparte maison mariage Marie-Louise mariée mars Moccio mourut naparte Naples Napoléon-Louis Nicolas Bonaparte noble noblesse Nordius Paoli pape Pauline Bonaparte père de Napoléon pereur Pierre Bonaparte podestat poëme poléon premier prince de Musignano princesse prisonnier quitta reste Rome saint Sainte-Hélène Sarzane Servadius sœur souverain pouvoir Survilliers tion Toscane trône Wyse
Popular passages
Page 72 - Elles sont en présence de l'ennemi sous les murs de Paris. « C'est de la résidence que j'ai choisie, et des ministres de l'empereur qu'émaneront les seuls ordres que vous puissiez reconnaître. « Toute ville au pouvoir de l'ennemi cesse d'être libre ; toute direction qui en émane est le langage de l'étranger, ou celui qu'il convient à ses vues hostiles de propager.
Page 72 - Vous serez fidèles à vos sermens ; vous écouterez la voix d'une princesse qui fut remise à votre foi , qui fait sa gloire d'être française, d'être associée aux destinées du souverain que vous avez librement choisi. « Mon fils était moins sûr de vos cœurs au temps de nos prospérités. « Ses droits et sa personne sont sous votre sauvegarde.
Page 112 - VM sait la vérité tout entière : oui , « sire , le prince Jérôme votre beau-fils , mon « époux et le père de mon enfant, est avec moi. « Oui , sire , je vais m'éloigner du palais de mon « roi pour secourir l'époux auquel ma vie est « attachée : mes pensées l'ont accompagné à la « guerre , mes soins l'ont protégé durant un long « et pénible voyage , pendant lequel son existence « a souvent été menacée ; mes bras l'ont embrassé « dans son malheur avec plus de tendresse...
Page 81 - Général, et vous, soldats, et vous tous, citoyens , vous ne reconnaîtrez pour législateurs de la France que ceux qui vont se rendre auprès de moi ! Quant à ceux qui resteraient dans l'Orangerie, que la force les expulse... Ces brigands ne sont plus représentants du- peuple , mais les représentants du poignard] que ce titre leur reste ! qu'il les suive partout!
Page 72 - Français, y disait l'impératrice, les événemens de la guerre ont mis la capitale au pouvoir de l'étranger ; l'empereur, accouru pour la défendre, est à la tête de ses armées si souvent victorieuses ; elles sont en présence de l'ennemi sous les murs de Paris; c'est de la résidence que j'ai choisie , et des ministres de l'empereur , qu'émaneront les seuls ordres que vous puissiez reconnaître. Toute ville au pouvoir de l'ennemi cesse d'être libre...
Page 114 - ... protection dans des temps plus heureux. Nos « malheurs doivent avoir un terme : la politique « ne commandera pas toujours, à notre égard, ce « qui est humiliant, et ne se plaira pas toujours « dans la dégradation de tant de princes...
Page 90 - Paris, d'après votre ordre, j'en avortai en Allemagne. Dans un mois, j'espère vous donner un neveu. Une grossesse heureuse, et bien d'autres circonstances, me font espérer que ce sera un neveu. Je vous promets d'en faire un militaire; mais je désire qu'il porte votre nom, et que vous soyez son parrain. J'espère que vous ne refuserez pas votre sœur.
Page 44 - J'ai perdu aussi mon grandpère, mon arrière-grand-père, pourquoi ne ferait-on rien pour eux? Cela mène loin. Si c'était hier que j'eusse perdu mon père, il serait convenable et naturel que j'accompagnasse mes...
Page 112 - Je connaissais le sujet de l'entretien, et, craignant que mon esprit ne fût pas suffisamment recueilli, j'ai osé prendre la liberté de vous développer les motifs de ma conduite, et faire un appel à votre affection paternelle. « Votre Majesté sait la vérité tout entière. Oui, Sire, le prince Jérôme, votre beau-fils, mon époux et le père de mes enfants, est avec moi.
Page 67 - Lorsqu'il déjeunait, il le mettait sur ses genoux, trempait un doigt dans la sauce, le lui faisait sucer, et lui en barbouillait le visage. La gouvernante grondait. l'Empereur riait, et l'enfant, presque toujours de bonne humeur, paraissait recevoir avec plaisir les caresses bruyantes de son père.