Réflexions sur l'état de l'église en France pendant le dix-huitième siècle, et sur sa situation actuelle;: suivies de mélanges religieux et philosophiques |
Common terms and phrases
aban Ambroise RENDU athéisme avoient avoit besoin Bible Bossuet Buonaparte catholique cesse charité chose chrétienne Christianisme ciété civile Clausel clergé cœur concile concile de Trente Concordat connoissances connoître corps crime croyances culte déisme désordre destruction devoirs Dieu dire divine doctrine dogmes doit ecclésias ecclésiastique écoles effet Eglise enfans esprit étoient étoit évêques foible foiblesse fond force genre humain gion Gouvernement hommes idées institutions intelli jamais Jésus-Christ l'auteur l'autorité l'Ecriture l'éducation l'Eglise l'enseignement l'erreur l'esprit l'Etat l'homme l'in l'intelligence l'ordre l'Université législation Leibnitz liberté lois Louis XIV mariage ment ministres mœurs monde morale n'étoit nations nécessaire nécessité nisme opinions Pape passions pasteurs pensée peuple philosophie Pie VII politique pourroit pouvoir Pradt presque prêtres principes Protestans qu'un raison reconnoît Réforme religieux religion reur rien s'il sacrement sacrifice saint saint-siége sauroit secte sentimens sentiment seroit seul siècle social société sorte souverain spirituelle système tion Vanaker vérité vertu voilà zèle
Popular passages
Page 123 - Je dis qu'il n'en résulte qu'un galimatias inexplicable; car, sitôt que c'est la force qui fait le droit, l'effet change avec la cause: toute force qui surmonte la première succède à son droit. Sitôt qu'on peut désobéir impunément, on le peut légitimement ; et puisque le plus fort a toujours raison, il ne s'agit que de faire en sorte qu'on soit le plus fort.
Page 123 - La force est une puissance physique; je ne vois point quelle moralité peut résulter de ses effets. Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c'est tout au plus un acte de prudence. En quel sens pourra-ce être un devoir?
Page 225 - J'ai frémi , dit M. de Luc (i)i toutes les fois que j'ai entendu discuter philosophiquement l'article du mariage. Que de manières de voir , que de systèmes , que de passions en jeu ! On nous dit que c'est à la législation civile d'y pourvoir; mais cette législation n'est-elle donc pas entre les mains des hommes, dont les idées, les principes changent ou se croisent?
Page 40 - Confonds dans ses conseils une reine cruelle. Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur!
Page 123 - S'il faut obéir par force on n'a pas besoin d'obéir par devoir, et si l'on n'est plus forcé d'obéir on n'y est plus obligé. On voit donc que ce mot de droit n'ajoute rien à la force; il ne signifie ici rien du tout.
Page 226 - Cette prépondérance changerait par toutes les causes qui rendent variable la législation civile; et ce grand objet, qui exige l'uniformité et la constance, pour le bonheur et le repos de la société, serait le sujet perpétuel des disputes les plus vives.
Page 164 - on lui a supposé, contre la vérité, que j'ai contrevenu à l'engagement pris par la lettre que j'écrivis à son prédécesseur ; car je n'ai obligé personne à soutenir contre sa propre opinion les propositions du clergé de France.
Page 65 - Il n'a point vu tout ce qu'il a fait, mais il a fait tout ce que nous voyons. Les observateurs éclairés , ceux qui sauront écrire l'histoire , prouveront à ceux qui savent réfléchir, que le premier auteur de cette grande révolution qui étonne l'Europe, et répand de tout côté l'espérance chez les peuples et l'inquiétude dans les cours, c'est, sans contredit, Voltaire.
Page 226 - pour le bonheur et le repos de la société, » seroit le sujet perpétuel des disputes les plus » vives. La religion a donc rendu le plus grand » service au genre humain, en portant sur le « mariage une loi sous laquelle la bizarrerie » des hommes est forcée de plier ; et ce n'est >> pas là le seul avantage que l'on retire d'un » code fondamental de morale , auquel il ne » leur est pas permis de toucher.