Histoire du consulat et de l'empire: faisant suite à l'Histoire de la révolution française par M. A. Thiers, Volume 5

Front Cover
Paulin, 1845 - France - 473 pages
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 111 - République ; de respecter et de faire respecter » les lois du concordat et la liberté des cultes ; de » respecter et faire respecter l'égalité des droits , la » liberté politique et civile , l'irrévocabilité des ventes » des biens nationaux ; de ne lever aucun impôt , » de n'établir aucune taxe qu'en vertu de la loi ; de » maintenir l'institution de la légion d'honneur; de » gouverner dans la seule vue de l'intérêt , du bonheur » et de la gloire du Peuple français (i) ». Du...
Page 83 - Vous avez jugé l'hérédité de la suprême magistrature nécessaire pour mettre le peuple français à l'abri des complots de nos ennemis et des agitations qui naîtraient d'ambitions rivales. Plusieurs de nos institutions vous ont en même temps paru devoir être perfectionnées pour assurer sans retour le triomphe de l'égalité...
Page 256 - Quand le vainqueur de Marengo conçut, au milieu du champ de bataille, le dessein de rétablir l'unité religieuse et de rendre aux Français leur culte antique, il préserva d'une ruine entière les principes de la civilisation. Cette grande pensée, survenue dans un jour de victoire, enfanta le Concordat; et le Corps législatif, dont j'ai l'honneur d'être l'organe auprès de Votre Sainteté, convertit le Concordat en loi nationale. « Jour mémorable, également cher à la sagesse de l'homme...
Page 53 - Il fallait un simple accident, pour revenir du rêve de quelques esprits généreux mais égarés , aux vivants et indestructibles souvenirs de la nation entière. En tout pays déchiré par des factions, menacé par des ennemis extérieurs, le besoin d'être gouverné et défendu amènera, tôt ou tard, le triomphe d'un personnage puissant, guerrier comme César à Rome, riche comme les Médicis à Florence. Si ce pays a vécu long-temps en république, il faudra plusieurs générations pour...
Page 225 - ... ordinaires du culte le plus ancien, le plus général , le plus populaire en France ; que , du reste . sans pompe religieuse, il n'y avait pas de véritable pompe , surtout dans les pays catholiques , et qu'à faire figurer les prêtres au couronnement , il valait mieux y appeler les plus grands, les plus qualifiés , et , si on pouvait , leur supérieur à tous . le Pape lui-même. Poussant enfin ses contradicteurs, comme il poussait ses ennemis à la guerre, c'est-à-dire à outrance, il finit...
Page 25 - France ayant expose' le nord de l'Allemagne à une invasion étrangère, les suites qui dès à présent en sont résultées pour notre monarchie et pour nos voisins, ont excité toutes nos sollicitudes; mais celles surtout qui pourraient en résulter encore, ont exigé de nous de peser et de préparer à temps les moyens d'y porter remède. Quelque pénible que soit l'occupation...
Page 83 - A mesure que j'ai arrêté mon attention sur ces grands objets, je me suis convaincu davantage de la vérité des sentimens que je vous ai exprimés, et j'ai senti de plus en plus que, dans une circonstance aussi nouvelle qu'importante , les conseils de votre sagesse et de votre expérience m'étaient nécessaires pour fixer toutes mes idées. » Je vous invite donc à me faire connaître votre pensée tout entière.
Page 289 - Monseigneur, écrivit-il au ministre de la marine, des vaisseaux équipés ainsi, faibles en matelots, encombrés de troupes, ayant des gréements vieux et de mauvaise qualité qui, au moindre vent, cassent leurs mâts...
Page 263 - Il était vêtu d'un habit dessiné par le plus grand peintre du temps, et assez semblable aux costumes du seizième siècle ; il portait une toque à plume et un manteau court. Il ne devait prendre le costume impérial qu'à l'archevêché même, et au moment d'entrer dans l'église. Escorté par ses maréchaux à cheval, précédé des grands dignitaires en voiture, il s'achemina lentement, le long de la rue Saint-Honoré, du quai de la Seine et de la place NotreDame, au milieu des acclamations...
Page 357 - SMI de toutes les Russies s'engage d'employer ses bons offices à l'effet d'obtenir de la Cour de Londres à Sa Majesté Impériale et Royale Apostolique, pour les cas d'une guerre avec la France énoncés dans la présente déclaration, ou qui résulteront des concerts futurs que les deux Cours impériales se...

Bibliographic information