Le paupérisme et les associations de prévoyance: nouvelles études sur les sociétés de secours mutuels, histoire--économie politique--administration, Volume 1

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Guillaumin et cie, 1865 - Fraternal organizations - 547 pages
 

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Popular passages

Page 364 - Nulle association de plus de vingt personnes, dont le but sera de se réunir tous les jours ou à certains jours marqués pour s'occuper d'objets religieux, littéraires, politiques ou autres, ne pourra se former qu'avec l'agrément du gouvernement, et sous les conditions qu'il plaira à l'autorité publique d'imposer à la société.
Page 161 - Si la commune est violée, tous ceux qui l'auront jurée devront marcher pour sa défense, et nul ne pourra rester dans sa maison, à moins qu'il ne soit infirme, malade, ou tellement pauvre qu'il ait besoin de garder luimême sa femme et ses enfants malades. Si quelqu'un a blessé ou tué quelqu'un sur le territoire de la commune, les jurés en prendront vengeance.
Page 148 - ... et de la chaudière du sacrifice, ils buvaient à la ronde et vidaient successivement trois cornes remplies de bière , l'une pour les dieux , l'autre pour les braves du vieux temps, la troisième pour les parents et les amis dont les tombes , marquées par des monticules de gazon, se voyaient ça et là dans la plaine : on appelait celle-ci la coupe de l'amitié. Le nom...
Page 75 - Nous, les apôtres de la fraternité des peuples , nous n'avons pas encore fait pénétrer dans les relations de classe à classe le principe de la fraternité des hommes. Nous, bourgeois, fils d'affranchis, nous croyons que les prolétaires , fils d'esclaves, sont d'une autre nature que nous. Nous avons encore au fond du cœur un reste de vieux levain païen. Nous ne professons plus, avec Aristote, qu'il ya deux natures distinctes, la nature libre et la nature esclave ; mais nous faisons tout comme...
Page 244 - Dieu, en donnant à l'homme des besoins, en lui rendant nécessaire la ressource du travail, a fait du droit de travailler la propriété de tout homme, et cette propriété est la première, la plus sacrée et la plus imprescriptible de toutes.
Page 148 - Cette promesse de secours et d'appui comprenait tous les périls, tous les grands accidents de la vie; il y avait assurance mutuelle contre les voies de fait et les injures, contre l'incendie et le naufrage, et aussi contre les poursuites légales encourues pour des crimes et des délits même avérés. Chacune de ces associations était mise sous le patronage d'un dieu ou d'un héros dont...
Page 149 - Soit que cette pratique d'une grande énergie fût particulière à la religion d'Odin, soit qu'elle appartînt à l'ancien culte des populations tudesques, il est hors de doute qu'elle exista non-seulement dans la péninsule Scandinave, mais encore dans les pays germaniques. Partout, dans leurs émigrations, les Germains la portèrent avec eux; ils la conservèrent même après leur conversion au christianisme, en substituant l'invocation des saints à celle des dieux et des héros, et en joignant...
Page 149 - C'était une sorte de communion païenne qui entretenait, par de grossiers symboles et par la foi du serment, des liens de charité...
Page 365 - Partout où des associations de secours mutuels ont été établies, on a déjà pu en apprécier les excellents effets, sous le double rapport de l'ordre public et de la diminution du nombre des pauvres admis dans les hôpitaux.
Page 136 - Les Français ont fait en 1789 le plus grand effort auquel se soit jamais livré aucun peuple, afin de couper pour ainsi dire en deux leur destinée, et de séparer par un abîme ce qu'ils avaient été jusque-là de ce qu'ils voulaient être désormais. Dans ce but, ils ont pris toutes sortes de précautions pour ne rien emporter du passé dans leur condition nouvelle...

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