Not hither summon'd, since they cannot change Their element, to draw the thinner air. As thus he spake, each bird and beast behold I found not what methought I wanted still; Oh, by what name, for thou above all these, Above mankind, or aught than mankind higher, Surpassest far my naming; how may I Adore thee, Authour of this universe, And all this good to man? for whose well-being So amply, and with hands so liberal, Or, all enjoying, what contentment find? Thus I presumptuous; and the Vision bright, As with a smile more brighten'd, thus replied: What call'st thou solitude? Is not the earth With various living creatures, and the air Replenish'd, and all these at thy command >> semoncés ici, parce qu'ils ne peuvent changer » leur élément pour respirer un air plus subtil. >> Comme il parlait, voici les animaux et les » oiseaux s'approchant deux à deux; les animaux » fléchissant humblement le genou avec des flatteries, les oiseaux abaissés sur leurs ailes. Je » les nommai à mesure qu'ils passaient et je comprenais leur nature (tant était grand le savoir dont Dieu avait doué ma soudaine intelligence); mais, parmi ces créatures, je ne trouvai pas ce qui me semblait manquer encore, et j'osai m'a>> dresser ainsi à la céleste Vision: D » — Oh ! de quel nom t'appeler, car toi au des> sus de toutes ces créatures, au dessus de l'espèce humaine, ou au dessus de ce qui est plus haut que l'espèce humaine, tu surpasses beaucoup » tout ce que je puis nommer? Comment puis-je t'adorer, auteur de cet univers et de tout ce » bien donné à l'homme pour le bien-être duquel, si largement et d'une main libérale, tu as » pourvu à toutes choses? mais avec moi, je ne » vois personne qui partage. Dans la solitude estil un bonheur? qui peut jouir seul; ou, en jouis»sant de tout, quel contentement trouver? » Ainsi je parlais présomptueux, et la Vision, » comme avec un sourire plus brillante, répliqua » ainsi : -Qu'appelles-tu solitude? La terre et l'air » ne sont-ils pas remplis de diverses créatures » vivantes, et toutes celles-ci ne sont-elles pas à To come and play before thee? Know'st thou not Their language and their ways? They also know, And reason not contemptibly: with these Find pastime, and bear rule; thy realm is large. So spake the Universal Lord, and seem'd Let not my words offend thee, heavenly Power: Can sort, what harmony, or true delight? So well converse, nor with the ox the ape; >> ton commandement pour venir jouer devant » toi? ne connais-tu pas leur langage et leurs » mœurs? elles savent aussi, et ne raisonnent pas » d'une manière méprisable. Trouve un passe» temps avec elles et domine sur elles; ton royaume >> est vaste. » Ainsi parla l'universel Seigneur et sembla » dicter des ordres. Moi, ayant imploré par une »> humble prière la permission de parler, je répliquai : D Que mes discours ne t'offensent pas, Cé» leste Puissance; mon créateur, sois propice » tandis que je parle. Ne m'as-tu pas fait ici ton représentant, et n'as-tu pas placé bien au des» sous de moi ces inférieures créatures? Entre inégaux quelle société, quelle harmonie, quel » vrai délice, peuvent s'assortir. Ce qui doit être » mutuel, doit être donné et reçu en juste proportion; mais en disparité, si l'un est élevé, » l'autre toujours abaissé, ils ne peuvent bien se convenir l'un l'autre, mais ils se deviennent » bientôt également ennuyeux. Je parle d'une » société telle que je la cherche, capable de participer à tout délice rationnel, dans lequel la >> brute ne saurait être la compagne de l'homme : » les brutes se réjouissent chacune avec leur espèce, le lion avec la lionne; si convenablement » tu les as unies deux à deux! L'oiseau peut en>> core moins converser avec le quadrupède, le poisson avec l'oiseau, le singe avec le bœuf; D Worse then can man with beast, and least of all. Whereto the Almighty answer'd, not displeased: A nice and subtle happiness, I see, Thou to thyself proposest, in the choice Of thy associates, Adam! and wilt taste No pleasure, though in pleasure, solitary. What think'st thou then of me, and this my state? Of happiness, or not? who am alone Second to me or like, equal much less. How have I then with whom to hold converse, Save with the creatures which I made, and those To me inferiour, infinite descents Beneath what other creatures are to thee? He ceased; I lowly answer'd To attain The highth and depth of thy eternal ways All human thoughts come short, Supreme of things! Thou in thyself art perfect, and in thee Is no deficience found: not so is man, But in degree; the cause of his desire Or solace his defects. No need that thou And through all numbers absolute, though One. But man by number is to manifest His single imperfection, and beget |