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For Wit's false mirror held up Nature's light; Shew'd erring Pride, WHATEVER IS, IS RIGHT, That REASON, PASSION, answer one great aim; That true SELF-LOVE and SOCIAL are the same: That VIRTUE Only makes our Bliss below;

And all our Knowledge is, OURSELVES TO KNOW.

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Τουτ ce que nous voyons du monde n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature. Nulle idée n'approche de l'étendue de ses espaces. Nous avons beau enfler nos conceptions, nous n'enfantons que des atômes au prix de la réalité des choses. C'est un cercle infini dont le centre est partout, la circonférence nulle part. Enfin, c'est un des plus grands caractères sensibles de la toute-puissance de Dieu, que notre imagination se perd dans cette pensée.... L'intelligence de l'Homme tient, dans l'ordre des choses intelligibles, le même rang que son corps dans l'étendue de la nature: et tout ce qu'elle peut faire, est d'apercevoir quelque apparence du milieu des choses, dans un désespoir éternel de n'en connaître ni le principe, ni la fin. Toutes choses sont sorties du néant, et portées jusqu'à l'infini. Qui peut suivre

ces étonnantes démarches? L'auteur des merveilles les comprend, nul autre ne le peut faire. Pens. de Pascal, chap. 22.

Si l'Homme commençait par s'étudier lui-même, il verrait combien il est incapable de passer outre. Comment se pourrait-il faire qu'une partie connût le tout? Il aspirera peut-être à connaître au moins les parties avec lesquelles il a de la proportion. Mais les parties du monde ont toutes un tel rapport, et un tel enchaînement l'une avec l'autre, que je crois impossible de connaître l'une sans l'autre, et sans le tout...... Toutes choses étant causées et causantes, aidées et aidantes, médiatement et immédiatement, et toutes s'entretenant par un lien naturel et insensible, qui lie les plus éloignées et les plus différentes, je tiens impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties. Ibid, ch. 31.

*) PAGE 15, VERS 3.

Au-delà de ces monts qui terminent sa vue
Il imagine un monde, une terre inconnue.

Kailâça ou Keilácha (le paradis ou le ciel de Siva ) est le nom que les théologiens hindous donnent au palais, au séjour favori que Siva s'est choisi sur un des trois pics de la célèbre et fabuleuse montagne de Mérou, qui fait partie de la vaste chaîne de l'Himâlâya ( montagne neigeuse), située entre l'Inde et la Tartarie. C'est, suivant les mêmes théologiens, le théâtre des principales aventures de la troisième personne de leur Trinité, de ses pieuses retraites, de ses amours de son mariage avec Parvâtî, etc. Les auteurs. indiens prétendent que le Kailâça est une montagne au sud

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