La crise sociale de 1848: les origines et la révolution de février |
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anciens assez associations avaient besoin Blanqui bourgeoisie capitaux caractère cause Chambre chefs chose classe ouvrière classes clubs commençait communisme compte conception concurrence conditions conséquences Considérant côté créer crise d'ailleurs d'autres décret dernier devait dire donner drapeau économique effet également enfants enfin exemple faisait février fondée force forme foule garde nationale Garnier-Pagès général Gouvernement provisoire heures Histoire hommes idées indus industrie industrielle jour Juillet l'État l'Hôtel l'industrie laisser Lamartine Ledru-Rollin liberté Louis Blanc lutte main manifestation mars masses membres ment mesures misère Monarchie morale mouvement moyen n'avait n'était nombre nouveau nouvelle organisation ouvriers particulier passé patrons pendant peuple place populaire population porter pouvait pouvoir première presque production propriété qu'une question raison rapport réformes régime représentant républicain République reste Révolution révolutionnaire rôle rouge s'il salaires sentiments sera seul siècle sociale société sorte suiv surtout système tion travail travailleurs trouve véritable Villermé Vive voyait vrai
Popular passages
Page 89 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page xii - Les citoyens d'un même état ou profession, les entrepreneurs, ceux qui ont boutique ouverte, les ouvriers et compagnons d'un art quelconque, ne pourront, lorsqu'ils se trouveront ensemble, se nommer ni président, ni secrétaire, ni syndics, tenir des registres, prendre de.s arrêtés ou délibérations, former des règlements sur leurs prétendus intérêts communs.
Page xiv - Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler.
Page xii - Si, contre les principes de la liberté et de la constitution, des citoyens attachés aux mêmes professions, arts et métiers, prenaient des délibérations, ou faisaient entre eux des conventions tendant à refuser de concert ou à n'accorder qu'à un prix déterminé le secours de leur industrie ou de leurs travaux, lesdites délibérations et conventions, accompagnées ou non du serment, sont déclarées inconstitutionnelles, attentatoires à la liberté et à la déclaration des droits de l'homme,...
Page 2 - Seront aussi punis de la peine portée par l'article précédent et d'après les mêmes distinctions les ouvriers qui auront prononcé des amendes, des défenses, des interdictions ou toutes proscriptions sous le nom de damnations et sous quelque qualification que ce puisse être, soit contre les directeurs d'ateliers et entrepreneurs d'ouvrages, soit les uns contre les autres.
Page 81 - Le droit, considéré d'une manière abstraite, est le mirage qui, depuis 1789, tient le peuple abusé. Le droit est la protection métaphysique et morte qui a remplacé, pour le peuple, la protection vivante qu'on lui devait. Le droit, pompeusement et stérilement proclamé dans les chartes, n'a servi qu'à masquer ce que l'inauguration d'un régime d'individualisme avait d'injuste et ce que l'abandon du pauvre avait de barbare. C'est parce...
Page 2 - Toute coalition de la part des ouvriers pour faire cesser en même temps de travailler, interdire le travail dans un atelier, empêcher de s'y rendre et d'y rester avant ou après de certaines heures, et en général pour suspendre, empêcher, enchérir les travaux...
Page 10 - ... il est réellement de trop sur la Terre. Au grand banquet de la Nature, il n'ya pas de couvert mis pour lui. La Nature lui commande de s'en aller, et elle ne tarde pas à mettre ellemême cet ordre à exécution, s'il ne peut recourir à la compassion de quelquesuns des convives du banquet.
Page 158 - République française s'engage à garantir l'existence de l'ouvrier par le travail ; » Il s'engage à garantir du travail à tous les citoyens ; » Il reconnaît que les ouvriers doivent s'associer entre eux pour jouir du bénéfice de leur travail ; » Le Gouvernement provisoire rend aux ouvriers , auxquels il appartient, le million qui va échoir de la liste civile (1).
Page 88 - Le droit de propriété est celui qui appartient à tout citoyen, de jouir et de disposer à son gré de ses biens et de ses revenus, du fruit de son travail et de son industrie.