L'Ami de la religion et du roi, Volumes 63-64

Front Cover
Le Clere, 1830 - Paris (France)
 

Contents

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 168 - ... elle fait, du concours permanent des vues politiques de votre gouvernement avec les vœux de votre peuple, la condition indispensable de la marche régulière des affaires publiques. Sire, notre loyauté, notre dévouement nous condamnent à vous dire que ce concours n'existe pas.
Page 168 - Sire, la Charte que nous devons à la sagesse de votre auguste prédécesseur, et dont Votre Majesté a la ferme volonté de consolider le bienfait, consacre comme un droit l'intervention du pays dans la délibération des intérêts publics. Cette intervention devait être...
Page 96 - ... insinuations que la malveillance cherche à propager ; si de coupables manœuvres suscitaient à mon gouvernement des obstacles que je ne veux pas prévoir, je trouverais la force de les surmonter dans ma résolution de maintenir la paix publique, dans la juste confiance des Français, et dans l'amour qu'ils ont toujours montré pour leur Roi.
Page 118 - Chacun professe sa religion avec une égale liberté, et obtient pour son culte la même protection.
Page 168 - Une défiance injuste des sentiments et de la raison de la France est aujourd'hui la pensée fondamentale de l'administration : votre peuple s'en afflige, parce qu'elle est injurieuse pour lui ; il s'en inquiète, parce qu'elle est menaçante pour ses libertés. Cette défiance ne saurait approcher de votre noble cœur. Non, sire, la France ne veut pas plus de l'anarchie que vous ne voulez du despotisme ; elle est digne que vous ayez la foi dans sa loyauté, comme elle a foi dans vos promesses.
Page 168 - Ne vous laissez pas égarer par le langage insidieux des ennemis de votre repos. Repoussez d'indignes soupçons et de fausses craintes, qui ébranleraient la confiance publique, et pourraient exciter de graves désordres. Les desseins de ceux qui propagent ces craintes, échoueront, quels qu'ils soient, devant mon immuable résolution. Votre sécurité, vos intérêts ne seront pas plus compromis que vos libertés ; je veille sur les uns comme sur les autres.
Page 168 - C'est votre roi qui vous le demande, c'est un père qui vous appelle. « Remplissez vos devoirs, je saurai remplir les miens.
Page 290 - Sa main est avec vous, Sire : que votre grande âme s'affermisse de plus en plus : votre confiance dans le divin secours et dans la protection de Marie, mère de Dieu, ne sera pas vaine. Puisse Votre Majesté...
Page 168 - La dernière Chambre des députés a méconnu mes intentions. J'avais droit de compter sur son concours pour faire le bien que je méditais ; elle me l'a refusé ! Comme père de mon peuple , mon cœur s'en est affligé ; comme roi, j'en ai été offensé.
Page 96 - Vous repousserez avec mépris les perfides insinuations que la malveillance cherche à propager. Si de coupables manœuvres suscitaient à mon gouvernement des obstacles, que je ne...

Bibliographic information