Le paupérisme et les associations de prévoyance: nouvelle études sur les sociétés de secours mutuels, Volume 1

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Guillaumin, 1865
 

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Popular passages

Page 268 - Dieu, en donnant à l'homme des besoins, en lui rendant nécessaire la ressource du travail, a fait du droit de travailler la propriété de tout homme, et cette propriété est la première, la plus sacrée et la plus imprescriptible de toutes.
Page 185 - Si la commune est violée, tous ceux qui l'auront jurée devront marcher pour sa défense, et nul ne pourra rester dans sa maison, à moins qu'il ne soit infirme, malade, ou tellement pauvre qu'il ait besoin de garder luimême sa femme et ses enfants malades. Si quelqu'un a blessé ou tué quelqu'un sur le territoire de la commune, les jurés en prendront vengeance.
Page 71 - Il doit sans doute être permis à tous les citoyens de s'assembler, mais il ne doit pas être permis aux citoyens de certaines professions de s'assembler pour leurs prétendus intérêts communs. Il n'ya plus de corporations dans l'Etat ; il n'ya plus que l'intérêt particulier de chaque individu et l'intérêt général.
Page 172 - Le nom d'amitié, minne, se donnait aussi quelquefois à la réunion de cem qui offraient en commun le sacrifice, et d'ordinaire, cette réunion était appelée ghilde, c'est-à-dire banquet à frais communs, mot qui signifiait aussi association ou confrérie, parce que tous les cosacrifiants promettaient, par serment, de se défendre l'un l'autre et de s'entr'aider comme des frères.
Page 386 - Nulle association de plus de vingt personnes, dont le but sera de se réunir tous les jours ou à certains jours marqués pour s'occuper d'objets religieux , littéraires , politiques ou autres , ne pourra se former qu'avec l'agrément du gouvernement, et sous les conditions qu'il plaira à l'autorité publique d'imposer à la société.
Page 386 - Les dispositions de l'article 291 du Code pénal sont applicables aux associations de plus de vingt personnes, alors même que ces associations seraient partagées en sections d'un nombre moindre, et qu elles ne se réuniraient pas tous les jours ou à des jours marqués.
Page 182 - Si quelqu'un a eu sa maison brûlée, ou si, « tombé en captivité , il paie pour sa rançon la « plus grande partie de son avoir, chacun des amis « donnera un écu en secours à l'ami appauvri (2).
Page 186 - En ces communautés on fait compte des enfants qui ne savent encore rien faire, par l'espérance qu'on a qu'à l'avenir ils feront; on fait compte de ceux qui sont en vigueur d'âge, pour ce qu'ils font; on fait compte des vieux, et pour le conseil, et pour la souvenance qu'on a qu'ils ont bien fait. Et ainsi de tout âge et de toutes façons, ils s'entretiennent comme un corps politique qui, par subrogation, doit durer toujours.
Page 83 - Code de commerce et la loi du 23 mai 1863 sur les sociétés à responsabilité limitée.
Page 113 - Y at-on bien pensé ? Se figure-t-on ce que deviendraient l'homme, les hommes, l'âme humaine et les sociétés humaines, si la religion y était effectivement abolie, si la foi religieuse en disparaissait réellement? Je ne veux pas me répandre en complaintes morales et en pressentiments sinistres; mais je n'hésite pas à affirmer qu'il n'ya point d'imagination qui puisse se représenter avec une vérité suffisante ce qui arriverait...

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