L'éloquence politique et parlementaire en France avant 1789: d'après des documents manuscrits |
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assemblées avaient avoit Bibliothèque nationale Broussel chambres chancelier Charles chefs Christine de Pisan chroniques cité clergé cœur Collection Mayer compagnie conseil conseillers cour d'Orléans d'Ormesson délibérations députés Dieu discours esprit esté états généraux étoit Fronde Fustel de Coulanges Gaule Gaulois gens gouvernement grand'chambre guerre harangues harangueurs Histoire historiens hommes Ibid institutions janséniste Jean de Rély Journal manuscrit Juvénal des Ursins l'abbé Pucelle l'assemblée l'autorité l'éloquence politique l'estat l'État l'histoire l'orateur latin liberté Ligue Louis XI magistrats manuscrits Masselin Mathieu Molé Mémoires ment Mesmes messieurs monarchie moyen âge nobles noblesse Nouvelles ecclésiastiques Omer Talon orateurs oratoire paix de Rueil palais parlementaire parole passions peuple Philippe Pot populaire pouvoir premier président prince provinces publique quatorzième siècle régent Retz Robert Le Coq rois Romains royale royaume salle séances sédition seigneur sénat sentiments seul sujets Tableau du Parlement talent teurs tiers tiers-état tion tribune vote XXXIV καὶ
Popular passages
Page 162 - Fiat, ne produirait-elle pas dans votre âme royale un désir digne de votre Majesté pour subvenir à une calamité si grande? Et cependant cela est tellement véritable que je confisque à votre Majesté mon bien et mes offices si je suis convaincu de mensonge...
Page 164 - J'ai honte, Sire, de vous dire les termes qui de nouveau nous ont offensés. Ils comparent votre Etat à une famille composée de trois frères. Ils disent l'ordre ecclésiastique être l'aîné, le nôtre le puîné, et eux les cadets. En quelle misérable condition sommes-nous tombés, si cette parole est véritable?
Page 88 - Bail leur disoit : bonnes gens, les choses ne peuvent bien aller en Angleterre, ni ne iront jusques à tant que les biens iront de commun , et qu'il ne sera ni vilains ni gentils hommes et que nous ne soyons tous unis.
Page 168 - VM n'y pourvoit, il est à craindre que le désespoir ne fasse connaître au pauvre peuple que le soldat n'est autre chose qu'un paysan portant les armes; que, quand le vigneron aura pris l'arquebuse, d'enclume qu'il est, il ne devienne marteau.
Page 164 - ... au lieu de l'élever, tellement rabaissée, qu'elle fût avec le vulgaire en la plus étroite sorte de société qui soit parmi les hommes, qui est la fraternité.
Page 117 - Comme l'histoire le raconte, et comme je l'ai appris de mes pères, dans l'origine le peuple souverain créa des rois par son suffrage, et il préféra particulièrement les hommes qui surpassaient les autres en vertu et en habileté. En effet, chaque peuple a élu un roi pour son utilité. Oui, les princes sont...
Page 46 - Lorsque les seigneurs laïques et ecclésiastiques étaient ainsi séparés de la multitude, il demeurait en leur pouvoir de siéger ensemble ou séparément, selon la nature des affaires qu'ils avaient à traiter, ecclésiastiques, séculières ou mixtes.
Page 43 - Comme ces paroles excitaient le rire d'un grand nombre , un autre député dit : « Nous « te disons adieu , ô roi ! puisque tu ne veux pas rendre « les cités de ton neveu , nous savons que la hache est « entière qui a tranché la tête à tes frères; elle te « fera bientôt sauter la cervelle ; » et ils se retirèrent après ce bruyant débat.
Page 162 - Que diriez-vous, sire, si vous aviez vu, dans vos pays 'de Guyenne et d'Auvergne, les hommes paître l'herbe à la manière des bêtes?
Page 88 - Ils ont le repos et les beaux manoirs, et nous « avons la peine et le travail , la pluie et le vent