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One gate there only was, and that look'd East

On the' other side: which when the' arch-felon saw,
Due entrance he disdain'd; and, in contempt,

At one slight bound high over-leap'd all bound
Of hill or highest wall, and sheer within
Lights on his feet. As when a prowling wolf,
Whom hunger drives to seek new haunt for prey,
Watching where shepherds pen their flocks at eve
In hurdled cotes amid the field secure,
Leaps o'er the fence with ease into the fold:
Or as a thief, bent to unhoard the cash

Of some rich burgher, whose substantial doors,
Cross-barr'd and bolted fast, fear no assault;

In at the window climbs, or o'er the tiles :
So clomb this first grand thief into God's fold;
So since into his church lewd hirelings climb.
Thence up he flew, and on the tree of life,
The middle tree and highest there that grew,
Sat like a cormorant; yet not true life
Thereby regain'd, but sat devising death

To them who liv'd; nor on the virtue thought

Of that life-giving plant, but only us’d

For prospect what well used had been the pledge
Of immortality. So little knows

Any, but God alone, to value right

The good before him, but perverts best things

To worst abuse, or to their meanest use.

Sous des ombrages frais, un accès reste encore :
A peine il l'aperçoit: son superbe dédain
Fuit un abord facile; il s'élance, et soudain,
Franchissant de ces lieux l'inviolable entrée,
Il retombe, et s'abat dans l'enceinte sacrée.
Ainsi, quand le berger dort avec ses troupeaux,
Vers le faible rempart, garant de leur repos,
Terrible, aiguillonné par sa faim meurtrière,
Le loup vient, et d'un saut a franchi la barrière :
Tel le brigand nocturne assiège le trésor
Où l'avide opulence accumule son or;

En vain d'épais barreaux, en vain le coffre avare,
Opposent un obstacle aux assauts qu'il prépare;
Il brise le vitrage, il dépouille les toits,
Descend, pille, et remonte, affaissé sous le poids.
Tel ce premier brigand, cet archange homicide,
Aux murs chéris de Dieu livre un assaut perfide,
Monte à l'arbre de vie, arbre qui vers les cieux
Lève au-dessus de tous son front audacieux.
Sous les traits d'un vautour à la serre cruelle,
Satan n'y cherche point une vie éternelle :
Non; des êtres vivans, dans son affreux transport,
Sur l'arbre de la vie il médite la mort.

Il n'attend pas non plus que cet arbre l'inspire,
Et des vertus en lui renouvelle l'empire:

C'est un poste élevé d'où ses avides yeux
Cherchent au loin la proie où prétendent ses vœux.
Ainsi Dieu seul connaît, et Dieu seul apprécie
Les véritables maux, les vrais biens de la vie :
Le reste corrompt tout, et par un sort fatal
Fait trop souvent du bien les instrumens du mal;
Ou, profanant du ciel les plus brillans ouvrages,

Beneath him with new wonder now he views, To all delight of human sense expos'd,

In narrow room, Nature's whole wealth; yea more,
A heaven on earth: for blissful Paradise

Of God the garden was, by him in the' East
Of Eden planted: Eden stretch'd her line
From Auran eastward to the royal towers
Of great Seleucia, built by Grecian kings,
Or where the sons of Eden long before
Dwelt in Telassar: in this pleasant soil
His far more pleasant garden God ordain'd;
Out of the fertile ground he caus'd to grow
All trees of noblest kind for sight, smell, taste;
And all amid them stood the tree of life,

High eminent, blooming ambrosial fruit
Of vegetable gold; and next to life,

Our death, the tree of knowledge, grew fast by,
Knowledge of good, bought dear by knowing ill.

Southward through Eden went a river large, Nor chang'd his course, but through the shaggy hill Pass'd underneath ingulf'd; for God had thrown That mountain as his garden-mould high rais'd Upon the rapid current, which, through veins Of porous earth with kindly thirst up-drawn, Rose a freash fountain, and with many a rill Water'd the garden; thence united fell Down the steep glade, and met the nether flood; Which from his darksome passage now appears,

Souvent les prostitue à d'indignes usages.

Satan contemple au loin ce sol délicieux,

Et son œil sur la terre a cru revoir les cieux :
Riche de fruits, de fleurs, de ruisseaux, de verdure,
Dans une étroite enceinte il contient la nature;
C'est le jardin de Dieu, c'est son plus doux séjour,
L'objet de ses bienfaits, l'objet de son amour.
D'Auran, dont il bordait la plaine orientale,
Dieu même l'étendit jusqu'à la tour royale
Que les fiers Séleucus bâtirent autrefois.
Là, ses mains ont planté des arbres de son choix ;
De la terre encor vierge innocentes prémices,
L'œil, le goût, l'odorat, en faisaient leurs délices.
Plus fleuri, plus riant, et plus superbe encor,
L'arbre heureux de la vie y porte des fruits d'or:
Sources de nos malheurs, près de l'arbre de vie,
L'arbre de la science a trouvé sa patrie;
Arbre funeste, hélas ! par lui l'ange infernal
De la source du bien fit éclore le mal.

Du côté du midi sur sa brillante arène,
Un fleuve en cent détours s'égare dans la plaine,
Rencontre une montagne, et sans se détourner
Ses ondes, dans ses flancs, courent s'emprisonner;
Pour dominer au loin cette riche campagne,
L'Éternel de ses mains posa cette montagne ;
Lui-même la plaça sur ses rapides eaux.

Là, du sol altéré mille secrets vaisseaux
(Ainsi Dieu l'ordonna) boivent par chaque veine
L'eau qui monte et s'élève en immense fontaine,
Et s'épanche en ruisseaux dans ce riant jardin ;

And now, divided into four main streams, Runs diverse, wandering many a famous realm And country, whereof here needs no account;

But rather to tell how, if art could tell,
How from that sapphire fount the crisped brooks,
Rolling on orient pearl and sands of gold,
With mazy error under pendant shades
Ran nectar, visiting each plant; and fed
Flowers worthy' of Paradise, which not nice art
In beds and curious knots, but nature boon
Pour'd forth profuse on hill, and dale, and plain,
Bot where the morning sun first warmly smote
The open field, and where the unpierc'd shade
Imbrown'd the noontide bowers.

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