Les représentants du peuple en mission près les armées 1791-1797: d'après le Dépot de la guerre, les séances de la Convention, les archives nationales, Volume 3A. Savaète, 1898 - France |
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Common terms and phrases
9 thermidor accusations anglais août armées armées du Rhin armes assignats Aubert-Dubayet avaient Barère bataillon braves brigade camp campagne canon capitaine capitale Carnot Carrier cavalerie citoyens Clairfayt coalition collègues colonel combat Comité de Salut commandement commissaires comte conseil Convention nationale corps courage Custine d'armes déclara décret demande départements dépêche Desaix devait drapeaux Dumouriez émigrés ennemis envoyé Espagnols frontières garde nationale général en chef Girondins gouvernement Gouvion-Saint-Cyr grade grenadiers guerre Hoche jacobins Jomini jour Jourdan juillet Kléber l'armée du Rhin l'artillerie l'Assemblée l'ennemi l'Ouest liberté Louis XVI Manheim maréchal Masséna Mayence ment Merlin de Thionville militaire mille hommes ministre mission Moselle municipalité Napoléon officiers ordres paix patrie patriotes pays Pichegru politique prairial premier protesta Prusse Prussiens Pyrénées régiment Représentants du peuple Représentants en mission républicains République réquisition Révolution révolutionnaire Robespierre royalistes s'était Salut public sauver séance sera service seul soldats Soubrany Tallien tion triumvirs troupes vaisseaux Vendée victoire volontaires
Popular passages
Page 542 - ... à la commission de l'organisation et du mouvement des armées de terre, qui en fera l'envoi, dans les trois jours, à l'accusateur militaire dont il vient d'être parlé.
Page 639 - La réunion des trois fléaux , de la peste, de la famine et de la guerre , menace Nantes. On a fait fusiller , peu loin de la ville , une foule innombrable de soldats royaux , et cette masse de cadavres entassés , jointe aux exhalaisons pestilentielles de la Loire toute souillée de sang , a corrompu l'air. Des gardes nationales de Nantes ont été envoyées par Carrier pour enterrer les morts ; et deux mille personnes , en moins de deux mois , ont péri d'une maladie contagieuse.
Page 641 - Carrier fût rayé de la société , s'il ne fraternisait plus avec elle : j'ai moi-même été le témoin de ces faits. On lui en reproche d'autres; on assure qu'il a fait prendre indistinctement, puis conduire dans des bateaux et submerger dans la Loire tous ceux qui remplissaient les prisons de Nantes. Il m'a dit , à moi-même , qu'on ne révolutionnait que par de semblables mesures, et il a traité...
Page 639 - JE t'ai promis quelques détails, mon bon ami , sur Carrier et sur Nantes ; je ferai connaître au comité le mal que j'ai vu ; le comité s'empressera d'y porter remède. La réunion des trois fléaux , de la peste , de la famine et de la guerre, menace Nantes. On a fait fusiller, peu loin de la ville, une foule innombrable de soldats royaux, et cette masse de cadavres entassés, jointe aux exhalaisons pestilentielles de la Loire toute souillée de sang, a corrompu l'air.
Page 205 - ... votre délibération. Si tout le monde était de mon avis, on voterait à l'instant, pour cela seul, la guerre à l'Espagne. Quoi ! on ne reconnaît pas notre République et on veut lui dicter des lois. On ne la reconnaît...
Page 112 - Cette cité, fameuse par ses richesses, vit avec une juste admiration dix bataillons de ces braves sans souliers, sans bas, privés même des vêtements les plus indispensables, et forcés de couvrir leur nudité avec des tresses de paille, entrer triomphants dans ses murs, au son d'une musique guerrière, placer leurs armes en faisceaux et bivouaquer pendant plusieurs heures sur la place publique au milieu de la glace et de la neige, attendant avec résignation et sans...
Page 427 - S'il est impossible de les réclamer sans passer pour un ambitieux, j'en conclurai que les principes sont proscrits, et que la tyrannie règne parmi nous, mais non que je doive le taire; car que peut-on objecter à un homme qui a raison et qui sait mourir pour son pays?
Page 330 - Je dois à l'armée de déclarer qu'il y a erreur dans la lettre que je publie : j'étais à la tête des sept cents grenadiers qui prirent M. de Sombreuil et sa 25 division ; aucun soldat n'a crié que les émigrés seraient traités comme prisonniers de guerre, ce que j'aurais démenti sur-le-champ.
Page 322 - Som» breuil, les chefs de corps, officiers d'artillerie et du génie. » Nos troupes étaient sur pied depuis dix heures du soir par le temps » le plus horrible ; elles firent...
Page 258 - Tacite, une loi qui spécifiait les crimes d'Etat et de lèse-majesté, et portait peine capitale. Ces crimes de lèse-majesté, sous la république, se réduisaient à quatre sortes : Si une armée avait été abandonnée...