L'abbé F. Galiani correspondance avec Madame D'Épinay--Madame Necker, Madame Geoffrin, etc. ...: entièrement rétablié d'après les autographes augm. de tous les passages suprimés et d'un grand nombre de lettres inédites, Volume 2C. Lévy, 1882 |
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abbé Adieu aimable Aimez-moi amis angola arrivé assez aurait avez baron de Gleichen belle dame Bonsoir Breteuil Caraccioli cause César Borgia chagrin chaise de paille charmante chevalier Clément XIV cœur comte crois d'Holbach Dialogues Diderot Dieu dire donner duchesse de Chaulnes économistes écrire écrit envoyé êtes fâché femme Galiani Gatti Grimm homme j'ai j'aurais j'avais j'en jamais jésuites jours l'abbé Galiani l'ambassadeur l'impératrice Laharpe lettre livres Louis XVI m'avez m'écrire m'en MADAME D'ÉPINAY Naples MADAME DE BELSUNCE madame de Genlis madame Geoffrin mademoiselle Clairon Magallon maladie malheur mandé margrave Maurepas médaille mieux mille choses ministre monde mort n'ai n'en Napolitains Necker nièces nouvelles ouvrage Paesiello pape paquet parle passé payer personne philosophe Piccini pièce plaisir portez-vous présent prince Pignatelli raison reste rien Russie s'il sais santé Sartine saurait savez semaine sera Sersale soir Tanucci tête toile de coton trouve Turgot Voilà Voltaire voulez voyage vrai
Popular passages
Page 469 - ... ne saurait être incrédule, et celle qui peut l'être, n'en saurait soutenir l'effort que dans la plus grande force et jeunesse de son âme. Si l'âme vieillit, quelque croyance reparaît. Voilà aussi pourquoi il ne faudrait jamais persécuter les vrais incrédules : et je vous ajouterais qu'en effet ils n'ont jamais été persécutés.
Page 317 - D'ailleurs plus j'y pense, plus je trouve la chose du monde la plus difficile de gouverner bien la France dans l'état où elle est. Vous êtes précisément dans l'état où Tite-Live peint les Romains qui ne pouvaient plus souffrir ni leurs maux ni les remèdes. Les vices ont pris racine, ont fait corps avec les mœurs.
Page 311 - ... de Voltaire sur Corneille, ni voulu les lire, malgré qu'elles me crevassent les yeux sur toutes les cheminées de Paris, lorsqu'elles parurent; mais il m'a fallu ouvrir le livre deux ou trois fois au moins, par distraction , et toutes les fois je l'ai jeté avec indignation, parce que je suis tombé sur des notes grammaticales qui m'apprenaient qu'un mot ou une phrase de Corneille...
Page 469 - L'incrédule fait bien plus , c'est un danseur de corde qui fait les tours les plus incroyables en l'air, voltigeant autour de sa corde; il remplit de frayeur et d'étonnement tous les spectateurs, et personne n'est tenté de le suivre ou de l'imiter. Ergo, madame Geoffrin devait finir par un bon jubilé...
Page 154 - La monarchie tient essentiellement à l'inégalité des conditions, l'inégalité des conditions au bas prix des denrées, le bas prix aux contraintes. La liberté entière amène la cherté des vivres et la richesse des paysans. Le paysan riche ne tire plus à la milice, ne supporte plus la taille arbitraire, les saisies des contrebandes, etc. ; il a la force de ne plus se laisser fouler, soit en se révoltant, soit en plaidant en justice; il a assez d'argent pour gagner des procès.
Page 442 - On est dans un siècle où les remèdes nuisent au moins autant que les vices. » Savez-vous ce que c'est? L'époque est venue de la chute totale de l'Europe et de la transmigration en Amérique. Tout tombe en pourriture ici: religion, lois, arts, sciences : et tout va se rebâtir à neuf en Amérique.
Page 460 - Puisque vous l'êtes de ma meilleure santé, je vous dirai qu'elle chemine vers la robusticM, et pour vous donner du nouveau, j'ajouterai que je me remets, non à travailler, mais à penser; et si ce bon état dure, je ne désespère pas de pouvoir continuer mes dialogues sur l'éducation.
Page 120 - Vous me demandez si j'ai lu l'abbé Raynal? Non". Mais pourquoi? Parce que je n'ai plus ni le temps ni le goût de la lecture. Lire tout seul sans avoir à qui parler, avec qui disputer, ou briller, ou écouter, ou se faire écouter; c'est impossible...
Page 103 - C'est bien plaisant qu'on soit parvenu à un point que Voltaire paraisse modéré dans ses opinions, et qu'il se flatte d'être compté parmi les protecteurs de la religion, et qu'il faille, au lieu de le 1.
Page 26 - Quels sont, monsieur, les rôles que vous croyez posséder le mieux, et que vous vous proposez de me faire entendre ? — Mademoiselle, celui de Néron dans Britannicus. — Seulement ! Mais, monsieur, avant de vous entendre, faites-moi la grâce de me dire qui était Néron. — Mademoiselle, c'était un empereur qui vivait à Rome. — Qui vivait à Rome est bon. Mais était-il empereur romain, ou demeurait-il à Rome pour son plaisir ? Comment était-il parvenu à l'empire ? Quels étaient ses...