Quelques considérations sur la marche du parti libéral dans les premiers mois de 1822, et sur certains discours de ses députés; précédées de son opinion sur la pétition-Loveday |
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20 mars amis anglais armes aurait avaient avril Berton Bonaparte Bourbons avec répugnance carbonari catholique cent jours Chambre de 1815 Chambre des Communes Chambre des Députés Chambre des Pairs Charte chefs CLAUSEL DE COUSSERGUES colléges comte conséquence conspiration constitution contribution foncière Cortès cris de vive d'Espagne déclaration dégrèvement départemens département dernière Desnouettes destitutions discours discussion ecclésias ecclésiastiques électeurs enfin Espagne Espagnols Essex factieux Fayette Ferdinand VII fidélité fonctionnaires forfaiture général Foy Georges III gouvernement guerre hommes justice l'Angleterre l'armée l'Europe l'impôt Lafitte Lameth Lefebvre Desnouettes loi des élections Louis Louis XVI Loveday M. B. Constant majorité membres Messieurs ministère mois monarchie légitime Montarlot mots sans valeur Nantil nation officiers patrie pays pétition peuple libéral Piémont prêtres prince principes projet prononcé propriétés protestans publics religion représentans réunis révolution révolutionnaires Riego royalistes Russel Sarthe Saumur séance du 15 serait serment session seul Sidney soldats souverains teurs tion tribune trône voter Wilkes
Popular passages
Page 46 - Sa Sainteté, pour le bien de la paix et l'heureux rétablissement de la religion catholique, déclare que ni elle, ni ses successeurs, ne troubleront en aucune manière les acquéreurs des biens ecclésiastiques aliénés, et qu'en conséquence, la propriété de ces mêmes biens, les droits et revenus y attachés," demeureront incommutables entre leurs mains, ou celles de leurs ayants cause.
Page 19 - Qu'à l'abri d'un trône .paternel l'agriculture épuisée refleurisse ; que le commerce , chargé d'entraves , reprenne sa liberté ; que la jeunesse ne soit plus moissonnée par les armes avant d'avoir la force de les porter ; que l'ordre de la nature ne soit plus interrompu , et que le vieillard puisse espérer de mourir avant ses enfans.
Page 19 - Il a détruit tout ce qu'il voulait créer, et recréé tout ce qu'il voulait détruire. Il ne croyait qu'à la force; la force l'accable aujourd'hui: juste retour d'une ambition insensée! Enfin, cette tyrannie sans exemple a cessé: les puissances alliées viennent d'entrer dans la capitale de la France.
Page 57 - Roi , des récompenses dignes de la nation qui les offrira, études guerriers illustres à qui elles seront offertes. Nous oublierons volontiers que quelques hommes indignes du nom de soldat ont déserté la cause de la patrie et trahi leur devoir. Nous aimons à espérer qu'après un instant d'égarement , ils reconnaîtront la perfidie qui les a conduits vers le crime , et qu'ils se sépareront avec horreur du drapeau sous lequel ils se sont rangés. Et quelle pourrait être en effet leur espérance?...
Page 22 - J« répondrai , avec l'impartialité d'un homme qui, resté pendant quatorze ans étranger au gouvernement bonapartiste , ne fui pas moins étranger au gouvernement de la première restauration : oui , messieurs , car ce ne furent à mon avis ni les intrigues et les ambitions du parti impérial , ni les chefs militaires ou civils de cette époque de conquêtes et de despotisme , qui amenèrent le 2o mars.
Page 79 - Ces Espagnols sont en France parce qu'ils ont fait la guerre à la maison de Bourbon, et ils n'ont d'espoir de retourner dans leur patrie qu'autant que les malheurs qui ont frappé cette maison auguste se renouvelleraient encore.
Page 30 - Ils étaient poursuivis comme auteurs, complices ou non révélateurs d'un complot ayant pour but de renverser le gouvernement du roi, de changer l'ordre de successibilité au trône, et d'exciter les citoyens à la guerre civile. L'accusation reposait sur les révélations...
Page 33 - Vosges, dans les 3e. et 4edivisions militaires , dans la 2e. , dans la Champagne, dans la Picardie et dans le département du Nord. Il faut qu'une partie soit armée et puisse servir et protéger le territoire; mais il faut la faire commander par des officiers réformés, ou par des personnes sur le patriotisme desquelles on n'ait aucun doute ; cette opération est si importante, qu'aussitôt qu'il sera possible je désire avoir votre rapport sur l'organisation de votre bureau des gardes nationales,...
Page 66 - Le ministère avait été si faible , qu'une telle résolution semblait inabordable pour lui. C'est quelque chose dans la vie d'un homme , que d'avoir entrepris et exécuté ce que , la veille , nul , au dehors , ne jugeait probable.
Page 57 - France. 11 n'avait point d'armée, niais il a compté en former une avec des traîtres et des transfuges, et tel est son mépris pour l'espèce humaine, qu'il n'a pas un instant douté du succès. Il a calomnié nos braves soldats lorsqu'il les a crus capables d'abandonner la cause de la liberté pour servir celui qui s'en est montré le plus constant oppresseur. Oui, il les a calomniés, j'en atteste les braves garnisons de Lille, de La Fère, de Cambrai...