Choix de mémoires, Volumes 1-21841 - 11 pages |
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Popular passages
Page 174 - Regrettez-vous le temps où nos vieilles romances Ouvraient leurs ailes d'or vers leur monde enchanté ; Où tous nos monuments et toutes nos croyances Portaient le manteau blanc de leur virginité ; Où, sous la main du Christ, tout venait de renaître...
Page 175 - Les clous du Golgotha te soutiennent à peine ; Sous ton divin tombeau le sol s'est dérobé : Ta gloire est morte, ô Christ! et sur nos croix d'ébène Ton cadavre céleste en poussière est tombé ! Eh bien ! qu'il soit permis d'en baiser la poussière Au moins crédule enfant de ce siècle sans foi, Et de pleurer, ô Christ ! sur cette froide terre Qui vivait de ta mort, et qui mourra sans toi ! Oh ! maintenant, mon Dieu, qui lui rendra la vie?
Page 59 - Et si l'homme n'avait jamais été que corrompu, il n'aurait aucune idée ni de la vérité, ni de la béatitude. Mais, malheureux que nous sommes, et plus que s'il n'y avait point de grandeur dans notre condition , nous avons une idée du bonheur, et ne pouvons y arriver; nous sentons une image de la vérité, et ne possédons que le mensonge...
Page 287 - Parlons maintenant selon les lumières naturelles. S'il ya un Dieu, il est infiniment incompréhensible, puisque, -n'ayant ni parties ni bornes, il n'a nul rapport à nous. Nous sommes donc incapables de connaître ni ce qu'il est, ni s'il est.
Page 174 - Où tous nos monuments et toutes nos croyances Portaient le manteau blanc de leur virginité ? Où, sous la main du Christ, tout venait de renaître ? Où le palais du prince, et la maison du prêtre, Portant la même croix sur leur front radieux, Sortaient de la montagne en regardant les cieux ? Où Cologne et Strasbourg, Notre-Dame et Saint-Pierre, S'agenouillant au loin dans leurs robes de pierre, Sur l'orgue universel des peuples prosternes Entonnaient l'hosanna des siècles nouveau-nés...
Page 58 - L'homme ne sait à quel rang se mettre. Il est visiblement égaré, et tombé de son vrai lieu sans le pouvoir retrouver. Il le cherche partout avec inquiétude et sans succès dans des ténèbres impénétrables.
Page 10 - Dans cette incertitude , que je veux pousser aussi loin qu'elle peut aller, il ya une chose qui m'arrête tout court. J'ai beau vouloir douter de toutes choses, il m'est impossible de pouvoir douter si je suis.
Page 175 - Christ! je ne suis pas de ceux que la prière Dans tes temples muets amène à pas tremblants ; Je ne suis pas de ceux qui vont à ton Calvaire, En se frappant le cœur, baiser tes pieds sanglants; Et je reste debout sous tes sacrés portiques, Quand ton peuple fidèle, autour des noirs arceaux, Se courbe en murmurant sous le vent des cantiques, Comme au souffle du nord un peuple de roseaux. Je ne crois pas, ô Christ...
Page 175 - Je ne crois pas, ô Christ ! à ta parole sainte. Je suis venu trop tard dans un monde trop vieux.
Page 158 - Un poète lyrique, c'est une âme à nu qui passe et chante au milieu du monde ; et selon les temps, et les souffles divers et les divers tons où elle est montée, cette âme peut rendre bien des espèces de sons.