Oeuvres complètes de Jacques-Henri-Bernardin de Saint-Pierre, Volume 11

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Popular passages

Page 232 - La terre appartient non à celui qui s'en empare , mais à celui qui la cultive. Les lois de la nature sont vraies en général comme en particulier. Un jour je vis, hors de la grille de Chaillot , un paysan semer des pois dans un terrain qui depuis long-tems était en friche : je lui demandai s'il était à lui.
Page 446 - Confidents du Très-Haut, substances éternelles, Qui brûlez de ses feux, qui couvrez de vos ailes Le trône où votre maître est assis parmi vous, Parlez: du grand Newton n'étiez-vous point jaloux?
Page 284 - ... qu'un moment , et qu'il voit de loin. Les fêtes sont dans la navigation de la vie ce que sont les îles au milieu de la mer, des lieux de rafraîchissement et de repos. Les plus mystérieuses même ont tant de pouvoir sur les peuples par leur musique et leurs processions , qu'on peut les regarder comme les principaux moyens qui attirent au catholicisme les peuples sauvages , et qui y maintiennent les peuples policés. Que serait-ce si à leur expression physique il s'enjoignait une morale ?...
Page 181 - Lapon, sous un bois de sapin, ferait paître en été son troupeau de rennes auprès d'une glacière, .tandis qu'au fond de la vallée, au midi, dans les plus rigoureux hivers, un nègre du Sénégal cultiverait, dans une serre, des nopals chargés de cochenille. Beaucoup de plantes et d'animaux qui se refusent à nos éducations, aimeraient à se reproduire entre les mains de leurs compatriotes, et beaucoup de familles étrangères, qui meurent de regret hors de leur patrie, se naturaliseraient...
Page 81 - A l'intérêt commun contribuait plus qu'eux. Ceci peut s'appliquer à la grandeur royale. Elle reçoit et donne, et la chose est égale. Tout travaille pour elle, et réciproquement Tout tire d'elle l'aliment. Elle fait subsister l'artisan de ses peines, * « l'estomac » (note de La Fontaine). Enrichit le marchand, gage le magistrat, Maintient le laboureur, donne paie au soldat, Distribue en cent lieux ses grâces souveraines, Entretient seule tout l'État.
Page 24 - L'hiver de la France est passé, son printemps va revenir. Alors, plein d'espérance , je m'assis au bout de mon jardin sur un petit banc de gazon et de trèfle , à l'ombre d'un pommier en fleurs , vis-à-vis une ruche dont les abeilles voltigeaient en bourdonnant de tous côtés.
Page 38 - des fiefs, commença avec cette nouvelle seigneu« rie ; en sorte que ce fut la possession des terres « qui fit les nobles, parce qu'elle leur donna des « espèces de sujets nommés vassaux, qui s'en don...
Page 108 - On doit étendre ces dispositions à nos colonies ; mais , s'il est juste d'admettre leurs députés blancs dans l'assemblée nationale, il ne l'est pas moins d'y appeler leurs députés noirs, dans la classe des noirs libres, puisque étant employés à la culture et à la défense de nos colonies, ils ne sont pas moins intéressés que les autres citoyens, à délibérer sur les intérêts de leur métropole. De plus, la convocation des noirs libres dans l'assemblée nationale préparera l'abolition...
Page 268 - Quant aux vierges, je n'ai point reçu de commandement du Seigneur; mais voici le conseil que je leur donne comme étant fidèle ministre du Seigneur, par la miséricorde qu'il m'en a faite.
Page 21 - Le premier mai de cette année 1789, je descendis, au lever du soleil, dans mon jardin, pour voir l'état où il se trouvait, après ce terrible hiver où le thermomètre a baissé, le 31 décembre, de 19 degrés au-dessous de la glace. Chemin faisant, je pensais à la grêle désastreuse du...

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