Mes mémoires: 1.-10. sér, Volumes 7-8Calmann Lévy, 1863 |
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Alphonse Rabbe Antony arrivé avaient Bastide Béranger Bixio Bocage c'était Cavaignac cent chambre Charles Charles de Montalembert Charles X Charras cheval chose cœur colonel coup d'Antony demander devant Dieu dire dis-je dit-il donner Dorval drame duc d'Orléans Duclos Dumas Dupont de l'Eure êtes Étienne Arago eût femme Firmin Frédérick fusil Gannot garde nationale général la Fayette général Pajol Godefroy Cavaignac Harel heures homme j'ai j'avais j'étais JENNY jeté jeune jour Jouslin l'abbé de Lamennais l'abbé Ledru Laffitte Lamennais lendemain lettre Lévois Lothon Louis-Philippe m'avait madame mademoiselle Mars main Mapah maréchal maréchal Maison Marion Delorme matin ment messieurs mille ministre monde monsieur mort n'avait n'était Odilon Barrot Palais-Royal passer pauvre peuple pièce poëte politique porte préfet premier Rabbe Rambouillet républicains reste révolution Richard rien route s'était sais scène sera seul soir sorte tête théâtre Théâtre-Français Thiers tion trouver venait Vendée voilà voiture
Popular passages
Page 112 - Quel est le plus criminel d'un paysan assez fou pour épouser une demoiselle, ou d'une femme qui cherche à déshonorer son époux? Que penser d'une pièce où le parterre applaudit à l'infidélité, au mensonge, à l'impudence de celle-ci, et rit de la bêtise du manant puni...
Page 112 - ... reproches, et, quand ce père irrité lui donne sa malédiction, de répondre d'un air goguenard qu'il n'a que faire de ses dons ? Si la plaisanterie est excellente, en est-elle moins punissable ? et la pièce où l'on fait aimer le fils insolent qui l'a faite en est-elle moins une école de mauvaises mœurs...
Page 117 - Térence dit en quatre mots, avec la plus élégante simplicité, ce que celuici ne dit qu'avec une multitude de métaphores qui approchent du galimatias. J'aime bien mieux sa prose que ses vers. Par exemple , l'Avare est moins mal écrit que les pièces qui sont en vers. Il est vrai que la versification française l'a gêné...
Page 178 - Tais-toi, perfide, Et n'impute qu'à toi ton lâche parricide. Va faire chez tes Grecs admirer ta fureur, Va : je la désavoue, et tu me fais horreur. Barbare, qu'as-tu fait? Avec quelle furie As-tu tranché le cours d'une si belle vie?
Page 211 - Vieux soldats de plomb que nous sommes , Au cordeau nous alignant tous , Si des rangs sortent quelques hommes , Tous nous crions : A bas les fous ! On les persécute, on les tue; Sauf, après un lent examen , . • A leur dresser une statue , Pour la gloire du genre humain.
Page 211 - Qui découvrit un nouveau monde ? Un fou qu'on raillait en tout lieu. Sur la croix que son sang inonde, Un fou qui meurt nous lègue un Dieu. Si demain, oubliant d'éclore, Le jour manquait, eh bien ! demain Quelque fou trouverait encore Un flambeau pour le genre humain.
Page 277 - LOUIS-PHILIPPE, ROI DES FRANÇAIS, A tous présents et à venir, salut. Sur le rapport de notre ministre secrétaire d'État au département de l'intérieur, Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit : Art. 1".
Page 177 - Je m'en vais seule au temple, où leur hymen s'apprête, Où vous n'osez aller mériter ma conquête. Là, de mon ennemi je saurai m'approcher : Je percerai le cœur que je n'ai pu toucher ; Et mes sanglantes mains, sur moi-même tournées, 1245 Aussitôt, malgré lui, joindront nos destinées : Et tout ingrat qu'il est, il me sera plus doux De mourir avec lui que de vivre avec vous.
Page 221 - D'une foule d'états l'un sur l'autre étagés Être la clef de voûte, et voir sous soi rangés Les rois, et sur leur tête essuyer ses sandales; Voir au-dessous des rois les maisons féodales, Margraves, cardinaux, doges, ducs à fleurons...
Page 9 - Alors, oh ! je maudis, dans leur cour, dans leur antre, Ces rois dont les chevaux ont du sang jusqu'au ventre ! Je sens que le poète est leur juge ! Je sens Que la muse indignée, avec ses poings puissants, Peut, comme au pilori, les lier sur leur trône, Et leur faire un carcan de leur lâche couronne, Et renvoyer ces rois, qu'on aurait pu bénir, Marqués au front d'un vers que lira l'avenir] Oh I la muse se doit aux peuples sans défense.