Oeuvres de Jacques Delille: Les jardinsChez Giguet et Michaud, 1820 |
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... repos Attristent le bocage , et trompent les échos : Sans cesse résonnant dans ces jardins superbes , D'intarissables eaux , en colonnes , en gerbes , S'élancent , fendent l'air de leurs rapides jets , Et des monts paternels égalent les ...
... repos Attristent le bocage , et trompent les échos : Sans cesse résonnant dans ces jardins superbes , D'intarissables eaux , en colonnes , en gerbes , S'élancent , fendent l'air de leurs rapides jets , Et des monts paternels égalent les ...
Page 55
... repos , Qui cherche encore à vaincre , à dompter des obstacles , Et ne marche jamais qu'entouré de miracles . Voyez - vous et les eaux , et la terre , et les bois , Subjugués à leur tour , obéir à ses lois ; A ces douze palais d ...
... repos , Qui cherche encore à vaincre , à dompter des obstacles , Et ne marche jamais qu'entouré de miracles . Voyez - vous et les eaux , et la terre , et les bois , Subjugués à leur tour , obéir à ses lois ; A ces douze palais d ...
Page 59
... repos invitant de grands cœurs , Un jardin quelquefois fut le prix des vainqueurs . Là , le terrible Mars , sans glaive , sans tonnerre , Las de l'ensanglanter , fertilise la terre ; Au lieu de ses soldats , il compte ses troupeaux ; Au ...
... repos invitant de grands cœurs , Un jardin quelquefois fut le prix des vainqueurs . Là , le terrible Mars , sans glaive , sans tonnerre , Las de l'ensanglanter , fertilise la terre ; Au lieu de ses soldats , il compte ses troupeaux ; Au ...
Page 92
... l'orgueil De grandeur , de néant , et de gloire , et de deuil . Oublîrai - je ce fleuve , et ses bords , et ses îles ? Et , si la vaste mer entoure vos asiles , Quel tableau peut valoir son courroux , son repos , 92 LES JARDINS .
... l'orgueil De grandeur , de néant , et de gloire , et de deuil . Oublîrai - je ce fleuve , et ses bords , et ses îles ? Et , si la vaste mer entoure vos asiles , Quel tableau peut valoir son courroux , son repos , 92 LES JARDINS .
Page 93
Jacques Delille. Quel tableau peut valoir son courroux , son repos , Et ces vaisseaux lointains qui volent sur les flots ? O Nice ! heureux séjour , montagnes renommées , De lavande , de thym , de citron parfumées ; Que de fois sous tes ...
Jacques Delille. Quel tableau peut valoir son courroux , son repos , Et ces vaisseaux lointains qui volent sur les flots ? O Nice ! heureux séjour , montagnes renommées , De lavande , de thym , de citron parfumées ; Que de fois sous tes ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 217 - Insuperable height of loftiest shade, Cedar, and pine, and fir, and branching palm, A sylvan scene ; and as the ranks ascend, Shade above shade, a woody theatre Of stateliest view.
Page 83 - Viens , non le front chargé des nuages affreux Dont marche enveloppé le chagrin ténébreux , Mais l'œil demi-voilé, mais telle qu'en automne A travers des vapeurs un jour plus doux rayonne : Viens le regard pensif, le front calme, et les yeux Tout prêts à s'humecter de pleurs délicieux.
Page 218 - Which from his darksome passage now appears ; And now, divided into four main streams, Runs diverse, wandering many a famous realm And country, whereof here needs no account...
Page 83 - Tel est le sort commun. Bientôt les aquilons Des dépouilles des bois vont joncher les vallons De moment en moment la feuille sur la terre En tombant interrompt le rêveur solitaire. Mais ces ruines même ont pour moi des attraits. Là, si mon cœur nourrit quelques profonds regrets...
Page 154 - Pâles, veillaient, brûlaient, se consumaient pour Dieu. Le saint recueillement, la paisible innocence Semble encor de ces lieux habiter le silence ; La mousse de ces murs, ce dôme, cette tour, Les arcs de ce long cloître impénétrable au jour, Les degrés de l'autel usés par la prière, Ces noirs vitraux, ce sombre et profond sanctuaire Où peut-être des cœurs, en secret malheureux , A l'inflexible autel se...
Page 218 - A happy rural seat of various view ; Groves whose rich trees wept odorous gums and balm, Others whose fruit, burnish'd with golden rind, Hung amiable (Hesperian fables true, If true, here only), and of delicious taste...
Page 160 - Toi surtout, brave Cook, qui, cher à tous les cœurs, Unis par les regrets la France et l'Angleterre ; Toi qui, dans ces climats où le bruit du tonnerre Nous annonçait jadis, Triptolème nouveau , Apportais le coursier...
Page 97 - Hélas ! je n'ai point vu ce séjour enchanté , Ces beaux lieux où Virgile a tant, de fois chanté ; Mais, j'en jure et Virgile et ses accords sublimes! J'irai; de l'Apennin...
Page 51 - Là, du sommet lointain des roches buissonneuses, Je vois la chèvre pendre ; ici de mille agneaux L'écho porte les cris de coteaux en coteaux. Dans ces prés abreuvés des eaux de la colline, Couché sur ses genoux, le bœuf pesant rumine Tandis qu'impétueux, fier, inquiet, ardent, Cet animal guerrier qu'enfanta le trident Déploie, en se jouant dans un gras pâturage, Sa vigueur indomptée et sa grâce sauvage.
Page 218 - With mazy error under pendent shades Ran Nectar, visiting each plant, and fed Flowers worthy of Paradise, which not nice art In beds and curious knots, but nature boon Pour'd forth profuse on hill, and dale, and plain, Both where the morning sun first warmly smote The open field, and where the unpierced shade Imbrown'd the noontide bowers. Thus was this place A happy rural seat of various view...