Oeuvres de Jacques Delille: Les jardinsChez Giguet et Michaud, 1820 |
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Page 30
... muse ! si jadis , dans les vers de Lucrèce , Des austères leçons tu polis la rudesse ; Si par toi , sans flétrir le langage des dieux , Son rival a chanté le soc laborieux ; Viens orner un sujet plus riche , plus fertile , Dont le ...
... muse ! si jadis , dans les vers de Lucrèce , Des austères leçons tu polis la rudesse ; Si par toi , sans flétrir le langage des dieux , Son rival a chanté le soc laborieux ; Viens orner un sujet plus riche , plus fertile , Dont le ...
Page 33
... muse . Ainsi du sein de l'herbe , La violette croît auprès du lis superbe . Compagnon inconnu de ces hommes fameux , Ah ! si ma faible voix pouvait chanter comme eux , 1 Je peindrais tes jardins , le dieu qui les habite PREMIER CHANT . 33.
... muse . Ainsi du sein de l'herbe , La violette croît auprès du lis superbe . Compagnon inconnu de ces hommes fameux , Ah ! si ma faible voix pouvait chanter comme eux , 1 Je peindrais tes jardins , le dieu qui les habite PREMIER CHANT . 33.
Page 85
... Muse , quels cris dans l'air s'élancent à la fois ? Il est né l'héritier du sceptre de nos rois ! Il est né ! Dans nos murs , dans nos champs , sur les ondes , Nos foudres triomphans l'annoncent aux deux mondes . Pour parer son berceau ...
... Muse , quels cris dans l'air s'élancent à la fois ? Il est né l'héritier du sceptre de nos rois ! Il est né ! Dans nos murs , dans nos champs , sur les ondes , Nos foudres triomphans l'annoncent aux deux mondes . Pour parer son berceau ...
Page 96
... muse aux dieux des champs ne fit point cette injure : Hôte aimable des bois , ami de la nature , L'art des vers orne tout , et ne dédaigne rien ; Tout plaît mis à sa place : aussi gardez - vous bien D'imiter le faux goût qui mêle en son ...
... muse aux dieux des champs ne fit point cette injure : Hôte aimable des bois , ami de la nature , L'art des vers orne tout , et ne dédaigne rien ; Tout plaît mis à sa place : aussi gardez - vous bien D'imiter le faux goût qui mêle en son ...
Page 98
... Muse , quitte un instant les rives paternelles ; Revole vers ces lieux que tu pris pour modèles ‹ Chante ce Kensington qui retrace à la fois Et la main de Le Nôtre , et les parcs de nos rois , Où , dans toute sa pompe , un grand peuple ...
... Muse , quitte un instant les rives paternelles ; Revole vers ces lieux que tu pris pour modèles ‹ Chante ce Kensington qui retrace à la fois Et la main de Le Nôtre , et les parcs de nos rois , Où , dans toute sa pompe , un grand peuple ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 217 - Insuperable height of loftiest shade, Cedar, and pine, and fir, and branching palm, A sylvan scene ; and as the ranks ascend, Shade above shade, a woody theatre Of stateliest view.
Page 83 - Viens , non le front chargé des nuages affreux Dont marche enveloppé le chagrin ténébreux , Mais l'œil demi-voilé, mais telle qu'en automne A travers des vapeurs un jour plus doux rayonne : Viens le regard pensif, le front calme, et les yeux Tout prêts à s'humecter de pleurs délicieux.
Page 218 - Which from his darksome passage now appears ; And now, divided into four main streams, Runs diverse, wandering many a famous realm And country, whereof here needs no account...
Page 83 - Tel est le sort commun. Bientôt les aquilons Des dépouilles des bois vont joncher les vallons De moment en moment la feuille sur la terre En tombant interrompt le rêveur solitaire. Mais ces ruines même ont pour moi des attraits. Là, si mon cœur nourrit quelques profonds regrets...
Page 154 - Pâles, veillaient, brûlaient, se consumaient pour Dieu. Le saint recueillement, la paisible innocence Semble encor de ces lieux habiter le silence ; La mousse de ces murs, ce dôme, cette tour, Les arcs de ce long cloître impénétrable au jour, Les degrés de l'autel usés par la prière, Ces noirs vitraux, ce sombre et profond sanctuaire Où peut-être des cœurs, en secret malheureux , A l'inflexible autel se...
Page 218 - A happy rural seat of various view ; Groves whose rich trees wept odorous gums and balm, Others whose fruit, burnish'd with golden rind, Hung amiable (Hesperian fables true, If true, here only), and of delicious taste...
Page 160 - Toi surtout, brave Cook, qui, cher à tous les cœurs, Unis par les regrets la France et l'Angleterre ; Toi qui, dans ces climats où le bruit du tonnerre Nous annonçait jadis, Triptolème nouveau , Apportais le coursier...
Page 97 - Hélas ! je n'ai point vu ce séjour enchanté , Ces beaux lieux où Virgile a tant, de fois chanté ; Mais, j'en jure et Virgile et ses accords sublimes! J'irai; de l'Apennin...
Page 51 - Là, du sommet lointain des roches buissonneuses, Je vois la chèvre pendre ; ici de mille agneaux L'écho porte les cris de coteaux en coteaux. Dans ces prés abreuvés des eaux de la colline, Couché sur ses genoux, le bœuf pesant rumine Tandis qu'impétueux, fier, inquiet, ardent, Cet animal guerrier qu'enfanta le trident Déploie, en se jouant dans un gras pâturage, Sa vigueur indomptée et sa grâce sauvage.
Page 218 - With mazy error under pendent shades Ran Nectar, visiting each plant, and fed Flowers worthy of Paradise, which not nice art In beds and curious knots, but nature boon Pour'd forth profuse on hill, and dale, and plain, Both where the morning sun first warmly smote The open field, and where the unpierced shade Imbrown'd the noontide bowers. Thus was this place A happy rural seat of various view...