First French progressive reader

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Franz Ahn, John Paxton Hall
1853
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 79 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien ; De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon . Je vais où le vent me mène; Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose, Et la feuille de laurier.
Page 80 - Travaillez, prenez de la peine. C'est le fonds qui manque le moins. Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins. Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu'on aura fait l'ont : Creusez, fouillez, bêchez ; ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse.
Page 29 - La plus noble conquête que l'homme ait jamais faite est celle de ce fier et fougueux animal , qui partage avec lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats : aussi intrépide que son maître, le cheval voit le péril et l'affronte ; il se fait au bruit des armes, il l'aime, il le cherche et s'anime, de la même ardeur : il partage aussi ses plaisirs ; à la chasse , aux tournois, à la course, il brille, il étincelle.
Page 57 - ... et tout ce que tu vois sur le petit atome où tu es né devait être dans sa place et dans son temps fixe, selon les ordres immuables de celui qui embrasse tout.
Page 37 - L'herbe tendre et fleurie, lui répondit le loup. Vous savez que rien n'est plus doux que de paître dans une verte prairie émaillée de fleurs, pour apaiser sa faim, et d'aller éteindre sa soif dans un clair ruisseau: j'ai trouvé ici l'un et l'autre. Que faut-il davantage? J'aime la philosophie qui enseigne à se contenter de peu.
Page 49 - Trois-Mamelles, sur laquelle ils se dirigeaient, et même le soleil, qui était déjà près de se coucher. Au bout de quelque temps, ils quittèrent, sans s'en apercevoir, le sentier frayé dans lequel ils avaient marché jusqu'alors, et ils se trouvèrent dans un labyrinthe d'arbres, de lianes et de roches, qui n'avait plus d'issue.
Page 75 - Or, bien que la même pensée fût venue également à l'autre père, il ne s'y était point arrêté : car, disait-il, Dieu, qui connaît toutes ses créatures et qui veille sur elles, veillera aussi sur moi, et sur ma femme, et sur mes enfants. Et celui-ci vivait tranquille, tandis que le premier ne goûtait pas un instant de repos ni de joie intérieurement. Un jour qu'il travaillait...
Page 46 - Pamplemousses, une négresse marronne se présenta sous les bananiers qui entouraient leur habitation. Elle était décharnée comme un squelette, et n'avait pour vêtement qu'un lambeau de serpillière autour des reins.
Page 81 - Creusez, fouillez, bêchez; ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse. » Le père mort, les fils vous retournent le champ, Deçà, delà, partout; si bien qu'au bout de l'an II en rapporta davantage.
Page 57 - S'il avait été vertueux, et s'il eût vécu, son destin était d'être assassiné lui-même avec la femme qu'il devait épouser, et le fils qui en devait naître.

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