Collection complete des memoires relatifs a l'histoire de France, depuis le regne de Philippe Auguste jusqu'au commencement du dix-septieme siecle

Front Cover
Foucault., 1822 - France
 

Contents

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 217 - Bien est- il certain , quelque résolution que les Etats prennent, soit de trêve ou de guerre , qu'elle sera sujette à des inconvéniens : je dis même celle de la trêve , qui est la meilleure au cas qu'ils ne rétablissent l'exercice de la religion catholique en quelques endroits ; ce que je vois bien qu'ils ne feront pas, aucuns y résistant par un zèle indiscret , et les autres pource qu'ils estiment que la mort de ceux qui sont à présent catholiques éteindra du tout ladite religion ; et...
Page 98 - Et déjà ce soupçon est entré si avant en leurs esprits, qu'il faut plutôt chercher les moyens de le diminuer que l'accroître. Enfin ce que j'ai pu tirer de lui , est que cette proposition de la trêve étant admise par les Etats, et leur étant communiquée, ils demanderont délai pour en avertir, et lui semble qu'on se doit séparer là-dessus, et prendre temps pour se rassembler à la fin d'octobre ou au commencement de novembre Peut-être que cet avis ne seroit pas à rejeter ; mais je suis...
Page 194 - ... persiste donc en mon premier avis sur l'article qui concerne la liberté des Provinces-Unies : à savoir , que les Etats doivent se contenter qu'il soit passé suivant votre proposition , sans y ajouter le mot de souverain, ni que ce soit pour toujours , ou tant pour le présent que pour tavenir, pour les raisons portées par mesdites lettres.
Page 239 - ... principalement du premier ; de quoi je vous prie de l'avertir, reconnoissant que Sa Majesté en est en peine , comme s'il avoit opinion que vous eussiez trop déféré aux conseils et fins dudit sieur Barneveldt. Mais je lui ai répondu, si vous l'avez fait, que c'est pour parvenir à la tâche que sadite Majesté vous a enjointe pour, au défaut de la paix, faire ladite trêve conformément à ses instructions et commandemens, souvent et expressément réitérés; ce qui a été reconnu véritable....
Page 350 - Etat, l'oblige de prendre ce soin, et de vous représenter souvent ce qui est de votre bien et salut, déclarer même, au cas que vous ne suiviez son conseil , qu'il en aura un très-grand regret et déplaisir, pour les inconvéniens qu'il prévoit vous en devoir arriver, dont toutefois la coulpe et le blâme ne pourroient être rejetés sur lui , et si il se pourra bien aussi garantir du dommage que vous en recevrez, pource qu'il est , par la grâce de Dieu , en si bon état, qu'il n'a occasion...
Page 272 - ... que vous aurez eu quelque loisir de respirer et d'acquitter vos dettes. Joignez à tout ce que dessus la bienveillance et amitié de grands princes , qui sont tellement intéressés en la conservation de votre liberté, qu'ils auront toujours soin d'empêcher votre ruine , soit en vous aidant de forces au besoin , ou vous assistant de leurs conseils en la conduite de vos affaires, pour des considérations qui doivent durer non seulement pendant la trêve , mais après , en quelque temps que ce...
Page 7 - ... de même. Les autres députés y étant pareillement venus , la résolution commune de nous tous fut qu'on ne devoit faire la trêve que jusques à la fin du mois de juillet. Le lendemain , qui fut le dimanche, le sieur Barneveldt nous étant venu voir en particulier, nous lui dîmes cette résolution , contre laquelle il proposa derechef tout ce qu'il put pour nous faire approuver son avis ; et nous au contraire ne pûmes faire autre chose que lui répéter les mêmes raisons qu'il avoit auparavant...
Page 102 - ... Nous jugeons bien dès maintenant ce qu'il faudra comprendre en la paix pour la rendre bonne. Mais nous sommes incertains de ce que l'ennemi voudra accorder, et de quoi votre Majesté trouvera bon qu'on se relâche pour l'obtenir. Il...
Page 249 - Winood audit sieur président Richardot, pour vingtcinq ou trente ans , et embrassée par nous tous comme plus avantageuse pour les Etats , qui les eût pu rendre capables de l'accepter; mais on lui dit à l'instant même , voyant qu'il l'approuvoit pour quinze ou vingt ans, que nous ne le pouvions espérer; aussi n'en avons-nous jamais parlé en public, et en lisant la lettre on omit sciemment l'endroit où il en étoit parlé. Nous supplions...
Page 396 - ... ils y consentirent, et furent en notre logis à cet effet le jour d'hier, où ils dirent leurs raisons, et nous y fîmes réponse sans demeurer d'accord, non plus eux , s'étant contentés de nous dire qu'ils portoient un grand respect aux avis de votre Majesté et du roi d'Angleterre, et qu'ils feroient entendre à leur assemblée en Zélande ce qui leur avoit été remontré de notre part. Nous fûmes au sortir de cette conférence eu assemblée générale pour exhorter derechef lesdits députés...

Bibliographic information