De l'etat des protestans en France: depuis le XVIe siècle |
What people are saying - Write a review
We haven't found any reviews in the usual places.
Other editions - View all
Common terms and phrases
Absolution actes arrêtés assemblées assez aurait avaient bientôt c'était calvinistes cardinal catholique cause cent changer chef choses citoyen civile clergé communions concordat condamner confiscation conseil cour crimes culte curé d'être déclaration demande dernier Dieu dire disait doctrine doit dominante donner doute écrit églises enfans enfin états évêques fanatisme faveur femmes fidélité force forme frappantes frères garanties Gard général gouvernement Henri hommes j'ai jeter jours juges l'autre l'édit l'église l'état l'un laisser législation liberté lieu livre lois Louis xiv mains maison marquis massacres mémoire ment mille ministres mort n'avait n'était nombre nouveaux pape parlement peine père persécution personnes peuple place pontife porte pouvait pouvoir premier présent prêtres prince professe prononcer propre Protestans protestant publique puissance qu'à qu'un réformés religieuse religion révolution rien rois royaume Rulhières s'il saint sang secret semble serait seulement siècle sorte suivant sujets tion tolérance traitement trouve vérité voies voix
Popular passages
Page 13 - Mézeray, leur coura.it sus aux endroits où ils étaient les plus faibles; et en ceux où ils pouvaient se défendre , les gouverneurs se servaient de l'autorité du roi pour les opprimer. Il n'y avait nulle justice pour eux dans les parlemens , ni aux conseils du roi ; on les massacrait impunément : on ne les rétablissait pas dans leurs biens et dans leurs charges. Enfin , on avait conspiré leur ruine avec le pape, la maison d'Autriche et le duc d'Albe.
Page 69 - Saint-Père, tous les moyens qui sont en son pouvoir pour faire cesser le plus tôt possible les désordres et les obstacles qui s'opposent au bien de la religion , et à l'exécution des lois de l'Église. ART. 11. Les territoires des anciennes abbayes dites nullens seront unis aux diocèses dans les limites desquels ils se trouveront enclavés à la nouvelle circonscription.
Page 102 - ... du bureau ; en conséquence , » il a demandé les avis. Ils ont été unanimes pour » adopter la motion de M. le marquis de La Fayette. » L'arrêté qui fut présenté au roi fut conçu en ces termes, en ce qui concerne les Protestans :
Page 76 - ... d'enseigner, que aussi de confession de foy envers vous : dont vous cognoissiez quelle est la doctrine contre laquelle, d'une telle rage, furieusement sont enflambez ceux qui par feu et par glaive troublent aujourd'hui vostre royaume.
Page 126 - Une vertu commune suffiroit peut-être pour garantir la prospérité durable des autres formes de gouvernement; la nôtre exige davantage. Efforcez-vous d'atteindre à toute la hauteur de la vertu, et vous serez de vrais démocrates; accomplissez fidèlement les préceptes évangéliques, et vous serez la joie de la république.
Page 29 - Pères dirent autrefois dans le concile de Chalcédoine : Vous avez affermi la foi, vous avez exterminé les hérétiques. C'est le digne ouvrage de votre règne, c'en est le caractère. Par vous l'hérésie n'est plus. Dieu seul a pu faire cette merveille.
Page 108 - Nous soutenons que le pape, disait Bellarmin , par rapport au bien spirituel , a une puissance souveraine de disposer des biens temporels de tous les chrétiens. La puissance spirituelle ne se mêle pas des affaires temporelles , et laisse aller les choses suivant leurs cours, pourvu qu'elles ne nuisent pas à la fin spirituelle , ou qu'elles ne deviennent pas nécessaires pour y parvenir : si cela arrive , la puissance spirituelle peut et doit contenir la puissance temporelle par tous les moyens...
Page 102 - Lafayette a proposé de supplier sa majesté d'accorder l'état civil aux protestants, et d'ordonner la réforme des lois criminelles. Il a demandé la permission de lire un projet d'arrêté à ce sujet. Cette lecture faite, Monseigneur...
Page 66 - Chacun professe sa religion avec une égale liberté, et obtient pour son culte la même protection.
Page 103 - Le bureau s'empresse de présenter à sa majesté ses sollicitations, pour que cette portion nombreuse de ses sujets cesse de gémir sous un régime de proscription également contraire à l'intérêt général de la religion, aux bonnes mœurs, à la population, à l'industrie nationale, et à tous les principes de la morale et de la politique.