De la religion: considérée dans sa source, ses formes et ses développements, Volume 2

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P.J. de Mat, 1825 - Polytheism
 

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Popular passages

Page 29 - Ils font encore des sacrifices au Soleil, à la Lune, à la Terre, au Feu , à l'Eau et aux Vents , et n'en offrent de tout temps qu'à ces Divinités.
Page 155 - Hébreux avec un mépris mêlé de fureur, jugeaient l'antiquité d'une manière misérablement superficielle, et les Juifs sont de toutes les nations celle dont ils ont le plus mal connu le génie, le caractère et les institutions religieuses. Pour s'égayer avec Voltaire aux dépens d'Ézéchiel ou de la Genèse, il faut réunir deux choses qui rendent cette gaieté assez triste, la plus profonde ignorance et la frivolité la plus déplorable.
Page 148 - II prendra vos enfants pour conduire ses chariots; il s'en fera des gens de cheval et les fera courir devant son char; il en fera des officiers et des soldats; il prendra les uns pour labourer ses champs et recueillir ses blés, et les autres pour lui fabriquer des armes.
Page 194 - Voltaire, les erreurs du maître sont l'érudition de la plupart de ses écoliers. « La constitution de la Chine, dit Voltaire, est la meilleure qui soit au monde ; la seule qui soit toute fondée sur le pouvoir paternel...
Page 90 - ... de la gymnastique et de la danse , enfin les arts moins indispensables, mais non moins précieux, de l'architecture, de la sculpture et de la peinture. On lui attribuait tant de volumes sur tous les objets des connaissances humaines , que nul mortel n'aurait pu les composer.
Page 340 - Tuteurs impitoyables des nations qu'ils dominaient, les prêtres les ont privées de ces is joies sans leur donner les lumières. Ils les ont voulues dociles à la fois comme des enfants, et tristes comme des hommes. Le polythéisme grec est le seul qui, dans sa partie publique, car on a vu que nous ne parlons point ici des mystères, se soit garanti du double excès de la tristesse et...
Page 155 - Les écrivains du i8 e siècle, qui ont traité les livres saints des Hébreux avec un mépris mêlé de fureur, jugeaient l'antiquité d'une manière misérablement superficielle, et les Juifs sont de toutes les nations celle dont ils ont le plus mal connu le génie, le caractère et les institutions religieuses.
Page 23 - Pour les peuples qui rendent un culte aux élémens , les phénomènes naturels sont comme autant de signes , au moyen desquels la nature elle-même parle à tous les hommes indistinctement, un langage que les seuls habiles peuvent comprendre. Ce n'est point encore là sans doute le dogme philosophique qui fait de l'univers un grand animal *, encore moins la doctrine sublime de l'âme du monde ; mais peut-être en est-ce le germe déposé au fond du cœur de l'homme , et qui ne peut manquer de s'y...
Page 144 - ... agrégation factice de hordes autrefois disséminées. Enfin cette action des phénomènes de la nature , dont nous avons décrit l'influence en Egypte et en Étrurie, n'était pas moindre dans plusieurs régions sujettes ou voisines de la Perse. L'Aderbidjan, comme le remarque M Creutzer (i), est fameux par ses sources de naphte. Le sol y est chargé de substances résineuses; le bitume y flotte à la surface des lacs. Souvent au sein de la nuit la plus obscure, s'élèvent des colonnes de flammes...
Page 160 - ... il faut sans doute accorder ce que le génie de l'Orient exige qu'on accorde à tout récit de ce genre, il n'est parlé ni d'une matière inerte et rebelle qui gêne le créateur, ni d'un œuf mystérieux, ni d'un géant mis en pièces, ni d'une alliance entre des forces aveugles et des atomes sans intelligence, ni de la nécessité qui enchaîne la raison, ni du hasard qui la trouble. Cette supériorité de la religion de Moyse ne se borne pas à la doctrine; elle s'étend jusque sur les rites.

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