VERS Envoyés à M. Delille, à l'occasion de son poëme de l'Imagination. L'Imagination est l'ouvrage d'un ange ; D'ÉTAMPES. RÉPONSE. Je ne puis encor supputer Quand le temps viendra d'escompter; m A MADAME LA COMTESSE POTOCKA, NÉE MICHELSKA, Qui avoit fait présent d'un collier à madame Delille. De Cypris gardez la ceinture: Pour moi son prix auroit été moins grand, A MADAME LEBRUN. Honneur à vos brillants pinceaux! Tous vos portraits sont des tableaux; m VERS Pour le portrait de M. et madame d'Étampes. Plus d'un sot qui revit dans de sottes estampes, Bientôt dans mes cartons est remis à l'écart : Mais je bénis l'artiste et l'art Dont le burin mit en regard Ce couple révéré sous le nom de d'Étampes; A MLLE JOSEPHINE SAUVAGE, Qui avoit dessiné le portrait de la sœur de madame Delille. Bénis soient tes crayons, ô toi, jeune beauté, C'est le portrait de la Bonté, A MADAME DE VANNOZ. Jadis Orphée, aux rives sombres, Faisoit, dit-on, pleurer les ombres; Vous faites mieux, et vos touchants accords Enchantent les vivants, et consolent les morts. A MADAME LA MARQUISE DE PYVANT, Sur des chaussons qu'elle avoit faits pour M. Delille, pendant le séjour de l'auteur à Brunswick. Voilà donc de votre art l'heureux apprentissage! Je crains, en l'employant, d'avilir votre ouvrage; Et le plus malheureux des malheureux humains N'ose mettre à ses pieds les œuvres de vos mains. T. I. POÉS. FUG. 16 VERS Faits dans le jardin de madame de P***. Dans ce réduit, où l'Amour en silence A M. LEBEL, Qui avoit adressé des vers à l'auteur. Vos vers sont purs; le motif en est beau: Vous sentez comme Horace, et chantez comme Orphée; Et votre plus brillant trophée S'élèvera sur un tombeau. |