Ami de la religion et du roi: journal ecclésiastique, politique et littéraire, Volume 7

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A. LeClere., 1816
 

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Popular passages

Page 51 - Je suis calme comme on l'est, quand la conscience ne reproche rien, j'ai un profond regret d'abandonner mes pauvres enfants ; vous savez que je n'existais que pour eux, et vous, ma bonne et tendre sœur ; vous qui avez par votre amitié...
Page 52 - ... n'ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas s'il existe encore ici des prêtres de cette religion , et même le lieu où je suis les exposerait trop , s'ils y entraient une fois. « Je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j'ai pu commettre depuis que j'existe.
Page 225 - Vol. in-8°. ; prix , 3 fr. 5o c. et 4 fr. 5o c. franc de port. A Paris , chez Gide, rue Neuve Saint~Marc ; et chez Adrien lie Clere , imprimeur de l'archevêché , au Bureau du Journal, • Tome F II. L' timide la lieligionet du KQI.
Page 51 - J'ai appris par le plaidoyer même du procès que ma fille était séparée de vous. Hélas! la pauvre enfant, je n'ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre. Je ne sais même pas si celle-ci vous parviendra.
Page 51 - ... conseils que l'expérience qu'elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer, que mon fils à son tour , rende à sa sœur tous les soins , les services, que l'amitié peut inspirer ; qu'ils sentent enfin tous deux que, dans quelque position où ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union qu'ils prennent exemple de nous.
Page 52 - J'avais des amis; l'idée d'en' être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j'emporte en mourant ! Qu'ils sachent du moins que, jusqu'à mon dernier moment, j'ai toujours pensé à eux. Adieu, ma bonne et tendre sœur...
Page 51 - J'ai à vous parler d'une chose bien pénible à mon cœur, je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine ; pardonnez-lui , ma chère sœur ; pensez à l'âge qu'il a , et combien il est facile de faire...
Page 51 - C'est à vous, ma sœur, que j'écris pour la dernière fois. Je viens d'être condamnée, non pas à une mort honteuse, elle ne l'est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère; comme lui innocente, j'espère montrer la même fermeté que lui dans ses derniers moments.
Page 51 - Combien dans nos malheurs, notre amitié nous a donné de consolation, et dans le bonheur, on jouit doublement quand on peut le partager avec un ami, et où en trouver de plus tendre, de plus cher que dans sa propre famille ? Que mon fils n'oublie jamais les derniers mots de son père que je lui répète expressément, qu'il ne cherche jamais à venger notre mort.
Page 51 - ... leur amitié et leur confiance mutuelle en feront le bonheur; que ma fille sente qu'à l'âge qu'elle a, elle doit toujours aider son frère par les conseils que l'expérience qu'elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer. Que mon fils, à son tour, rende à sa sœur tous les soins, les services que l'amitié peut inspirer. Qu'ils sentent enfin tous deux que, dans quelque position où ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union.

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