Revue canadienne, Volume 25

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Alphonse Leclaire
Revue canadienne, 1889 - Canada
 

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Popular passages

Page 204 - Les principes du christianisme, bien gravés dans le cœur, seraient infiniment plus forts que ce faux honneur des monarchies , ces vertus humaines des républiques , et cette crainte servile des états despotiques.
Page 313 - Si, comme je me plais à le croire, l'intérêt de la science est compté au nombre des grands intérêts nationaux , j'ai donné à mon pays tout ce que lui donne le soldat mutilé sur le champ de bataille.
Page 358 - Pour moi, dont l'existence paraît aux ennemis de mon pays un obstacle à leurs projets odieux, je consens volontiers à leur en faire le sacrifice, si leur affreux empire doit durer encore. Eh ! qui pourrait désirer de voir plus longtemps cette horrible succession de traîtres plus ou moins habiles...
Page 343 - on devra mettre: « Peuples, voici la loi « qui vous est imposée: que cette loi soit inviolable et « sainte pour tous! » — Sur quoi, un député gascon se lève, et, avec son accent méridional : « Messieurs, dit-il, cette « formule ne vaut rien; Une nous faut pas de cantique1.
Page 353 - Robespierre, de prescrire au peuple les moyens de se sauver. Cela n'est pas donné à un seul homme ! Cela n'est pas donné à moi qui suis épuisé par quatre ans de révolution et par le spectacle déchirant du triomphe de la tyrannie...
Page 204 - Ce seraient des citoyens infiniment éclairés sur leurs devoirs , et qui auraient un trèsgrand zèle pour les remplir; ils sentiraient très-bien les droits de la défense naturelle ; plus ils croiraient devoir à la religion, plus ils penseraient devoir à la patrie.
Page 357 - Peuple français tout entier s'éleva pour rendre à l'auteur de la Nature le seul hommage digne de lui! Quel touchant assemblage de tous les objets qui peuvent enchanter les regards et le cœur des hommes!
Page 516 - États-Unis), il est un fleuve au sein de l'Océan. Dans les plus grandes sécheresses, jamais il ne tarit ; dans les plus grandes crues, jamais il ne déborde. Ses rives et son lit sont des couches d'eau froide entre lesquelles coulent à flots pressés des eaux tièdes et bleues.
Page 358 - Ce discours que vous venez d'entendre est mon testament de mort. Je l'ai vu aujourd'hui, la ligue des méchants est tellement forte que je ne puis espérer de lui échapper. Je succombe sans regret ; je vous laisse ma mémoire ; elle vous sera chère et vous la défendrez.

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