Mémoires du comte Beugnot, ancien ministre (1783-1815)E. Dentu, 1868 - France |
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acte constitutionnel affaires allait armée arrivée article assez aurait avaient besoin Beurnonville Blacas c'était cabinet Cent-Jours Chambre des Députés Chambre des Pairs Chancelier Charte chose Clausel de Coussergues Commissaires Commission comte Beugnot conseil d'État Constitution contribution demande département devait dîner discussion disposition donner duc de Wellington Dusseldorf eût fallait Ferrand Fouché fût Gand garde général Beurnonville général Maison Gouvernement Provisoire grand-duché heures hommes j'ai j'avais j'en j'étais Jaucourt Jean-Bon jour l'abbé de Montesquiou l'armée l'article l'Assemblée l'avait l'Empereur l'État l'Intérieur laisser Législatif lendemain Lille longtemps Louis XVIII m'avait m'en maison de Bourbon Majesté maréchal ment ministre Monsieur n'avait n'était Napoléon palais de l'Élysée passé personne place police porte Postes pouvait préfet premier prendre présenté presse prince projet propos rentrer répondit reste Rhin rien royale Russie s'était s'il sais Sémonville Sénat sentiment serait seul sorte Souverains Talley Talleyrand tion troupes trouver Tuileries Vitrolles voulait
Popular passages
Page 151 - Les Français ont le droit de publier et de faire imprimer leurs opinions, en se conformant aux lois qui doivent réprimer les abus de cette liberté.
Page 17 - Déjà la trahison lui avait livré des villes notables : elle s'avançait : eh bien, les rois en ont eu le démenti; nous avons dégagé le territoire et reporté chez eux la guerre d'invasion qu'ils avaient commencée chez nous; nous leur avons enlevé la Belgique et la rive gauche du Rhin que nous avons réunies à cette même France, dont ils avaient, au début de la guerre, arrêté le partage. Nous avons porté au loin notre prépondérance et forcé ces mêmes rois à venir humblement nous...
Page 178 - La liste civile est fixée , pour toute la durée du règne, par la première législature assemblée depuis l'avènement du roi. De. la chambre des pairs.
Page 186 - Les princes ne peuvent prendre séance à la Chambre que de l'ordre du Roi, exprimé pour chaque session par un message, à peine de nullité de tout ce qui aurait été fait en leur présence.
Page 161 - Toutes les propriétés sont inviolables , sans aucune exception de celles qu'on appelle nationales, la loi ne mettant aucune différence entre elles.
Page 163 - Le Roi est le chef suprême de l'État; il commande les forces de terre et de mer, déclare la guerre, fait les traités de paix, d'alliance et de commerce, nomme à tous les emplois d'administration publique, et fait les règlements et ordonnances nécessaires pour l'exécution des lois et la sûreté de l'État.
Page 105 - Mais comment faire un discours que Monsieur n'a pas tenu?" "La difficulté n'est pas là: faites-le bon, convenable à la personne et au moment, et je vous promets que Monsieur l'acceptera, et si bien, qu'au bout de deux jours il croira l'avoir fait, et il l'aura fait; vous n'y serez plus pour rien.
Page 205 - Aucun amendement ne peut être fait à une loi, s'il n'a été proposé ou consenti par le Roi, et s'il n'a été renvoyé et discuté dans les bureaux.
Page 105 - Il me semble," reprit M. Pasquier, "que ce qui agite bon nombre d'esprits est la crainte des changements que doit occasionner le retour des princes de la maison de Bourbon; il faudrait peut-être toucher ce point, mais avec délicatesse.
Page 17 - Savezvous quel gouvernement a obtenu et préparé de tels résultats ? Un gouvernement composé de conventionnels, de jacobins forcenés, coiffés de bonnets rouges, habillés de laine grossière, des sabots aux pieds, réduits pour toute nourriture à du pain grossier et de mauvaise bière, et qui se jetaient sur des matelas étalés par terre dans le lieu de leurs séances quand ils succombaient à l'excès de la fatigue et des veilles. Voilà quels hommes ont sauvé la France. J'en étais, messieurs...