Paroles d'un croyant

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Renduel, 1834 - Charity - 239 pages
 

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Page 82 - Et celui-ci vivait tranquille, tandis que le premier ne goûtait pas un instant de repos ni de joie intérieurement. Un jour qu'il travaillait aux champs, triste et abattu à cause de sa crainte, il vit quelques oiseaux entrer dans un buisson, en sortir, et puis bientôt y revenir encore. Et, s'étant approché, il vit deux nids posés côte à côte, et dans chacun plusieurs petits nouvellement éclos et encore sans plumes.
Page 5 - ET LE VERBE S'EST FAIT CHAIR, et il a habité parmi nous...
Page 7 - Prêtez l'oreille , et dites-moi d'où vient ce bruit confus , vague, étrange, que l'on entend de tous côtés. Posez la main sur la terre , et dites-moi pourquoi elle a tressailli. Quelque chose que nous ne savons pas se remue dans le monde : il ya là un travail de Dieu.
Page 5 - Gloire à Dieu au plus haut des cieux , et paix sur la terre « aux hommes de bonne volonté , chéris de Dieu ! » • La piété des fidèles a transformé cette grotte en une chapelle.
Page 117 - La jeune fille ne répondit rien, mais elle baissa la tête, et quelques larmes, qu'elle s'efforçait de cacher, tombèrent sur la toile qu'elle tenait entre ses mains. La mère ajouta : " Dieu, qui a été bon envers lui, a été bon aussi envers nous. De quoi avons-nous manqué, tandis que tant d'autres manquent de tout...
Page 83 - A cette vue , l'homme qui travaillail sentit son âme plus troublée qu'auparavant : car, pensait-il, la mort de la mère , c'est la mort des enfants. Les miens n'ont que moi non plus. Que deviendront-ils si je leur manque?
Page 194 - L'exilé partout est seul. J'ai vu des vieillards entourés d'enfants, comme l'olivier de ses rejetons; mais aucun de ces vieillards ne m'appelait son fils, aucun de ces enfants ne m'appelait son frère. L'exilé partout est seul. J'ai vu des jeunes filles sourire, d'un sourire aussi pur que la brise du matin, à celui que leur amour s'était choisi pour époux ; mais pas une ne m'a souri.
Page 115 - C'était une nuit d'hiver. Le vent soufflait au dehors , et la neige blanchissait les toits. Sous un de ces toits, dans une chambre étroite, étaient assises, travaillant de leurs mains, une femme à cheveux blancs et une jeune fille. Et, de temps en temps, la vieille femme réchauffait à un petit brasier ses mains pâles.
Page 83 - Et après un peu de temps, il entendit un léger cri, et il aperçut la seconde mère rapportant en hâte la nourriture qu'elle avait recueillie, et elle la distribua à tous les petits indistinctement, et il y en eut pour tous, et les orphelins ne furent point délaissés dans leur misère. Et le père qui s'était défié de la Providence, raconta le soir à l'autre père ce qu'il avait vu.
Page 174 - Que tes armes soient bénies, jeune soldat ! Jeune soldat, où vas-tu ? Je vais combattre pour le pauvre, pour qu'il ne soit pas à jamais dépouillé de sa part dans rhéritagecommun.

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