La revue, ou Chronique parisienne, politique, morale, littéraire et théâtrale, Volume 1

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Popular passages

Page 109 - O mes amis ! ô vous qui me fûtes si chers ! De mes chants imparfaits recueillez l'héritage, Et sauvez de l'oubli quelques-uns de mes vers. Et vous par qui je meurs, vous à qui je pardonne, Femmes, vos traits encore à mon œil incertain S'offrent comme un rayon d'automne, Ou comme un songe du matin. Doux fantômes ! venez, mon ombre vous demande Un dernier souvenir de douleur et d'amour : Au pied de mon cyprès effeuillez pour offrande Les roses qui vivent un jour.
Page 29 - Je vois, monsieur , par votre lettre d'hier , que vous vous proposiez, dans vos assemblées, de traiter des ouvrages de politique. Comme ces sortes de matières conduisent ordinairement plus loin qu'on ne voudrait, il ne convient pas qu'elles en fassent le sujet. Il y en a beaucoup d'autres qui ne peuvent avoir les mêmes conséquences , et qui ne sont pas moins dignes d'attention. Ainsi, supposé que vous jugiez à propos de continuer vos assemblées, je vous prie d'avoir attention à ce qu'il n'y...
Page 28 - Lors des traités de 1751 . le bruit de ces libres discussions, trop libres pour le temps, vint jusqu'aux oreilles de quelques ministres étrangers, et le cardinal Fleury se crut obligé de prévenir, en ces termes, l'abbé Alary : « Dites à vos messieurs de l'Entresol qu'ils prennent garde à leurs discours et que des étrangers mêmes sont venus s'en plaindre à moi.
Page 133 - ... public ; mais la femme , en bien faisant, n'a fait que la moitié de sa tâche, et ce que l'on pense d'elle ne lui importe pas moins que ce qu'elle est en effet.
Page 67 - ... de la raifon. Tous les befoins d'un grand Royaume pefent fur celui qui préfide aux Finances. Toutes les maladies de l'Etat ont droit d'aller troubler, fon repos : ou pour mieux dire, elles fe font toutes fentir à lui. Sans...
Page 67 - ... au fonds que le fupplice de cet homme condamné par les Dieux à rouler toujours , jufqu'au haut d'une montagne , une pierre d'un poids énorme qui retomboit toujours. Mais ce qui doit le plus coûter à un bon Citoyen, il faut que par les maux particuliers il prévienne ou foulage les maux publics ; qu'il s'attende que ce foin même paroîtra barbare à tout un Royaume, qui fent les coups qu'on lui porte...
Page 187 - On n'a pas manqué de dire que si le récipiendaire faisait de sa réception le sujet d'une comédie, ce ne serait pas celle de ses œuvres où il y aurait le moins d'intrigue. Les sots depuis Adam sont en majorité, a dit M.

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