Les lois de l'ordre social, Volume 1 |
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Common terms and phrases
actes de liberté agricole associations libres besoins capital cause CHAPITRE civile communauté morale commune conditions confère conscience contrat contrat de société contrat solennel convictions corps social création d'après les principes dérivent déterminé déterminent développement devoirs doctrines dogme effets établit éthiques exigences filiation légitime fonctions force garanties héritiers individuelle indus industrielle influences institutions intérêts intuition juridique et morale justice l'association l'effet l'égalité l'esprit l'hérédité l'homme l'intérêt l'intuition l'ordre économique l'ordre moral l'ordre social privé l'unité légitime liberté personnelle liberté politique liberté religieuse lois de l'ordre lois économiques manière conforme mariage ment modes d'action mœurs motifs motivée moyens nation nature des choses naturel nécessité obligations obligations juridiques organes patrimoine personnalité collective personne juridique polyandrie positif pouvoir social principes régulateurs progrès propriété psychique publique puissance rapports de famille rapports de l'ordre rapports économiques règle règlent ressources revenu sanction juridique seul société souveraineté spéciale théocratiques tion titre travail valeur d'échange valeurs d'usage volonté
Popular passages
Page 2 - Les résistances inintelligentes opposées à l'esprit de réforme ont i évoqué l'esprit de révolution. Puisse-t-il faire preuve d'une puissance d'organisation égale à sa force de destruction ! La légitimité des révolutions est dans les institutions qu'elles fondent. Personne ne peut calculer les résultats probables des commotions qui ébranlent coup sur coup les fondements des vieilles sociétés de l'Europe. Les événements sont plus grands que les hommes. Si le génie des peuples ne...
Page 479 - Dans notre pays, les administrations collectives ne sont pas en faveur, et la maxime « délibérer est le fait de plusieurs, agir est le « fait d'un seul, » est regardée comme un axiome.
Page 149 - Othon , être sacrilége comme David , arracher même des épis le jour du sabbat , uniquement parce que j'aurais faim et que la loi est faite pour l'homme et non l'homme pour la loi3.
Page 155 - Hobbes est le seul philosophe qui , à ma connaissance , ait osé soutenir cette opinion; il regarde l'état de nature comme un état de guerre de tous contre tous...
Page 263 - Car la vérité, la voici, je le crois du moins : c'est sur l'amour de l'homme pour la femme et de la femme pour l'homme, que la vie de tous repose, mais ce n'est pas sur lui que repose la vie de chacun. Étant donnée une moyenne de soixante années d'existence, l'individu passe ses dix-huit ou vingt premières années sans avoir la pensée ni le besoin de cette sensation ; et à peine at-il atteint quarante ans qu'elle...
Page 354 - ... nombre de seize cents sociétaires, les impulsions naturelles dites attractions tendent à former des séries de groupes contrastés, dans lesquelles tout entraîne à l'industrie devenue attrayante et à la vertu devenue lucrative. En voyant ce mécanisme, ou seulement en faisant le calcul de ses propriétés, on comprendra que Dieu a bien fait tout ce qu'il a fait, et qu'au lieu de perdre follement trente siècles à insulter l'attraction qui est l'ouvrage de Dieu, on aurait dû employer, comme...
Page 2 - ... dictature et ses terreurs , ni le despotisme et la gloire , ni la lassitude et les tendances théocratiques , ni les intérêts matériels et la rouerie n'ont pu leur donner la force qu'ils eussent trouvée dans la pratique sincère et honnête des principes de liberté et d'égalité. Dix-sept années de réaction contre l'esprit de la constitution ont provoqué une explosion nouvelle. Les questions politiques mal résolues se sont élevées aux proportions de questions sociales. Les passions...
Page 3 - ... est parfait et plus le moteur qui le met en mouvement a besoin de force. La liberté politique ne peut être décrétée par des constitutions. La liberté politique est la création collective d'une nation, qui pratique, dans les rapports de la vie privée et de la vie publique, les lois éternelles de la justice. La science n'a rien de commun avec l'esprit de parti : dévouée au culte de la vérité, elle ne veut ni flatter les passions , ni ménager les préjugés, ni exalter les esprits...
Page 357 - Dieu, le monde savant était inhabile au calcul des impulsions naturelles ou attractions passionnées, que la morale proscrit et relègue au rang des vices. Il est vrai que ces impulsions ne nous entraînent qu'au mal quand on s'y livre individuellement; mais il fallait en calculer le jeu sur une masse d'environ deux mille personnes sociétairement réunies, et non sur des familles ou des individus isolés : c'est à quoi le monde savant n'a pas songé; il aurait reconnu par cette étude, que dès...
Page 131 - ... ce qu'elles peuvent être; mais cette étude révèle du moins une intuition progressive des lois de l'ordre social et une application de plus en plus intelligente de leurs exigences; elle fournit des indications de plus en plus complètes sur la pensée idéale et créatrice , qui est le véritable objet de la science sociale. Ces indications deviennent plus concluantes a mesure que l'horizon du passé est plus étendu.