66 DISCOURS PRÉLIMINAIRE. ront flatter M. l'abbé Delille, en s'em je pressant de rabaisser mon travail : suis convaincu d'avance qu'il est loin de les approuver. Si sa traduction paroît, je serai le premier à lui rendre justice. Je souhaite, pour la gloire de Pope, qu'il ait un interprète digne de lui. Ici finit le discours qui précédoit la première édition. Depuis qu'elle a paru, j'ai mis à profit toutes les observations des critiques, et j'ai tâché d'être plus sévère qu'eux-mêmes. Je ne songeois point à réimprimer cette traduction; elle seroit long-temps restée dans mon portefeuille avec quelques ouvrages originaux mais on publie, après la mort de M. Delille, la version qu'il n'a point imprimée de son vivant; je dois donc aussi publier la mienne. Il y a plus de vingt ans qu'elle est dans sa forme actuelle. Si je paroissois plus tard, on pourroit croire un jour que j'ai corrigé mon travail sur celui de M. Delille. ΑΝ ESSAY ON MAN. ESS EPISTLE I. AWAKE, my ST. JOHN ! leave all meaner things Or Garden, tempting with forbidden fruit. Together let us beat this ample field, Try what the open, what the covert yield; |