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extravagant parts of the book seem to have dwelt upon Sterne's mind, and he appears to have frequently recurred to them from memory. In the twentyninth Seree, for example, there is a long and very able discussion of the causes of colour in negroes; and Bouchet has anticipated most of the objections which are made to the supposition, that the darkness of their complexion is produced by the heat of their climate. In the course of the Seree, it is asked, why negroes are flat-nosed, and this question brings into play the subject of noses, so often introduced in Tristram Shandy.

I extract the following passages as specimens of Bouchet's manner: the reader may not be displeased to acquire some idea of a book so uncommon.

Je me trouvay un jour à la table d' un grand Seigneur, ou nous etions bien empeschez à rendre la raison, pourquoy en Espagne on faisoit les pains plus grands qu' en France ou Italie. Les uns disoient que c

estoit à cause que le grand pain se tient plus frais que le petit, et qu'il ne se desseiche pas si tost, estant l'Espagne fort chaude. Les autres soustenoient que les Espagnols avoient leurs fours plus grands que les autres peuples, parce qu'ils disent que le pain est meilleur cuit en un grand four qu' en un petit, le pain cuit en un petit four ne cuisant pas esgallement, comme en un grand, et les fours d' Espagne estant grande, ce n'est pas de merveilles s'ils font les pains grands, et aussi qu'à l'enforner on faict les pains cornus. Le tiers disoit, que tant plus le pain estoit grand, tant plus on le trouvoit savoureur et meilleur, ayant plus de vertu & faculté assemblée, comme le vin est plus fort & meilleur en une pippe qu' en un bussard. Que le grand pain, adjoustoit-il, soit meilleur que le petit, cela ce peut prouver de ce qu'il y avoit des festes, qui se nommoient Megalartia, à cause de la grandeur des pains, dont le pain estoit estimé sur tous les autres, & aussi bon que celuy de la ville d Eresus, si nous croyons au poëte Archestrate,

pour lequel pain Mercure prenoit bien la peine de descendre dn ciel, et en venir faire provision pour les dieux. Et aussi quand le pain est petit, il se brusle par la crouste, & demeure mal cuit au dedans, par l'ob stacle de la crouste havie: et si la paste croist et leve mieux quand il y en à beaucoup, que quand il n' y en à gueres, comme on dit que la paste se leve mieux durant la pleine Lune qu' en un autre temps. Lors un lourdaut qui servoit à la table, nous voyant en si grand debat, se va mocquer de nous, de ce qu' estions empeschez en si peu de chose, & nous va dire, que les Espagnols faisoient leurs pains plus grands qu' ailleurs, parce qu'ils y mettoient plus de paste.*

Another of his speakers tells the following story.

Ce maitre qui estoit de nos Sereès, nous conta qu' un jour il demanda à un sien mestayer comme il se portoit depuis deur ou trois jours que sa femme estoit morte, lesquel

*Sereès, tom. iii. p. 204. This edition was published at Paris, 1608.

lui respondit, Quand je revins de l'enterrement de ma femme, m' essuyant les yeux, et travaillant à plorer, chacun me disoit, compere, ne te soucie, je sçay bien ton fait, je te donneray bien une autre femme. Helas! me disoit-il, on ne me disoit point ainsi, quand j' eu perdu l'une de mes vuches.*

At length I was favoured with a copy of Bouchet, by Col. Stanley, who had a duplicate in his noble library.

There was more reason to have represented the acquisition of this book as matter of triumph, than the purchase of Bruscambille.

Mr. Shandy has the good fortune, we are told, to get Bruscambille's Prologue on Noses almost for nothing-that is, for three half-crowns. "There are not three Bruscambilles in Christendom-said the stall-man, except what are chained up in the libraries of the curious. My father

* Sereès, p. 216.

flung down the money as quick as lightning-took Bruscambille into his bosom -hyed home from Piccadilly to Coleman-street with it, as he would have hyed home with a treasure, without taking his hand once off from Bruscambille all the way.' "* This is excellently calculated to excite the appetite of literary epicures, but the book in question is not sufficiently entertaining to gratify much expectation. It consists of occasional prologues, in prose, a species of amusement much in vogue during the reign of Louis XIII. TABARIN, who seems to have been contemporary with BRUSCAMBILLE, but more a merry andrew than a comedian, published his dialogues with his master, and his prologues, about the same time.†

*Tristram Shandy, vol. iii. chap. xxxv.

† Tabarin is mentioned in the Description of the Winter in Paris, by Boisrobert, an officer of Cardinal Richlieu.

Tout divertissement nous manque :

Tabarin ne va plus en banque.

Tabarin is said to have been the Valet of Mondor. See De Bure.

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